Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Marianna Ladreyt au festival de la mode à Hyères

- F. D.

Marianna Ladreyt est née en Gironde, mais a fait ses études à Six-Fours. Elle a postulé, sans trop y croire, au concours mode du festival. Et a été sélectionn­ée dans le top 10 des finalistes. Entretien.

Vos premières impression­s d’avant-festival ?

Une excitation certaine et beaucoup d’appréhensi­on ! J’avais monté mon dossier en décembre et, le  janvier, on devait recevoir une réponse. Je suis restée à côté de mon téléphone toute la journée mais, dans les transports en commun, ça a sonné et je ne l’ai pas entendu. Finalement, c’est Jean-Pierre Blanc (directeur de la Villa Noailles, Ndlr) qui m’a appris que j’étais dans les dix finalistes « mode ». Je suis passée, en une seconde, du rêve fou à la réalité brute...

Comment s’articule votre collection ?

Je vais présenter sept pièces, comme tous les autres finalistes. On a une liberté totale et on choisit la musique qui va accompagne­r le défilé. Je travaille encore dessus. Je vais y mêler des sons de forêt avec du Nick Cave.

En création mode, qui vous inspire ?

Raf Simons, Martin Margiela, JW Anderson… Mais il y en a trop pour tous les citer !

La Villa Noailles n’est donc pas une inconnue pour vous ?

Sûrement pas ! J’étais déjà venue au festival en simple spectatric­e. J’ai également suivi les éditions de Design parade car j’ai fait les Beaux-Arts. Et puis, bien sûr, Midi festival car je suis passionnée de musique.

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