Zidane face aux critiques...
Le but de Lionel Messi à la 92e minute, dimanche soir au stade Santiago Bernabeu, lors du Clasico, offrant la victoire au Barça (2-3), a continué de faire des vagues dans la capitale espagnole, depuis plus de 48 heures... Cristiano Ronaldo avait été le premier, sur le terrain, à s’en prendre vertement sous le coup de la colère à son coéquipier Marcelo, jugé trop laxiste sur l’action : « Fais faute sur lui, merde...» s’était emporté CR7 ! Depuis lors, c’est la presse sportive madrilène qui a pris le relais. Certes, le Real Madrid à égalité avec le Barça (75 pts) mais un goal-average défavorable (+62 contre +48), a encore son destin en mains, puisque les Merengue ont un match en moins, qu’ils devront jouer à Vigo. Mais Zinedine Zidane, après être sorti vainqueur de la double confrontation face au Bayern en Ligue des Champions, est désormais au centre des critiques... Il l’avait déjà été à l’automne dernier, quand son Real avait aligné quatre matchs nuls consécutifs. Ses choix interpellent. Autant que sa gestion de l’effectif. Son obstination à aligner la ‘‘BBC’’ (Bale-Benzema-Ronaldo) en toutes circonstances pose désormais question. D’autant que face au Barça, Bale revenait de blessure et a dû à nouveau sortir après 39 minutes... Sa gestion de l’effectif est également mise en cause, Zidane ne faisant que trop peu appel à des joueurs tels que Asensio, Isco, Morata ou James Rodriguez.
Löw (Allemagne) déjà sur la liste ?
Hier en conférence de presse, le Français a regretté cette campagne : « Maintenant c’est le Barça qui va gagner la Liga et le Real ne vaut plus rien ? De toute façon, même si je le pouvais, je ne changerais rien à ce que j’ai fait lors du Clasico. » Cela étant, Zidane, en vieil habitué de la maison blanche, sait combien son poste est précaire. Il ne résisterait sûrement pas à l’élimination en demifinale de Ligue des Champions face à l’Atlético Madrid et une incapacité à gagner la Liga. Mardi, les quotidiens sportifs As et Marca, se faisaient déjà l’écho de possibles successeurs : le nom du sélectionneur allemand Joachim Löw revient avec insistance, tous comme ceux d’Antonio Conte (Chelsea) et Mauricio Pochettino (Tottenham). Lubies de journalistes ?