L’État à l’écoute
Le ministère de l’Agriculture a pris la mesure du problème, qui concerne plusieurs régions viticoles, ainsi que le secteur arboricole. Pour le secteur viticole, les pertes de récolte étant assurables, elles ne relèvent pas du régime des calamités agricoles, mais «ce dernier pourra être activé, le cas échéant, pour les pertes de fonds, si les dommages impactent la récolte », assure un communiqué du ministère. Les services de l’État sont pleinement mobilisés pour évaluer les dégâts et accompagner les producteurs. Stéphane Le Foll a demandé aux préfets de tout mettre en place pour que les exploitants concernés puissent avoir un accès au chômage partiel pour leurs éventuels salariés et solliciter un dégrèvement de la taxe sur le foncier non-bâti pour les parcelles touchées par la grêle. Sur ce point, les maires pourront formuler au nom de l’ensemble des contribuables concernés de leur commune une demande collective auprès des services fiscaux; solliciter auprès des caisses MSA un report du paiement des cotisations sociales. Le ministre de l’Agriculture demande également aux établissements financiers de prendre en compte cette situation exceptionnelle et de proposer aux viticulteurs (et aux arboriculteurs) sinistrés les solutions pour passer ce cap difficile. L’État souligne l’importance pour les agriculteurs d’assurer leurs cultures et rappelle que le contrat socle, lancé fin , bénéficiait d’un taux de subvention de % de la prime payée.