Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’hommage aux victimes de la Déportatio­n

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Les Seynois se sont rassemblés devant le monument aux morts. Rappelant le anniversai­re de la libération des camps, Michel Magnaldi, délégué de la Fondation de la France libre, avec Patricia Costa-Cruz et les lycéennes de Langevin, Amélie et Priscillia, ont lu les témoignage­s émouvants du Varois FrançoisCu­zin et du sultan du Maroc, s’élevant pour dénoncer le nazisme. Marc Vuillemot, maire de La Seyne, a mis en garde contre l’intoléranc­e et invité chacun à poursuivre ses efforts pour maintenir la liberté, l’égalité et la fraternité. Hommage émouvant dimanche matin, au monument aux morts. « Face à la montée du nationalis­me, de la xénophobie, du racisme et de l’antisémiti­sme, au déchaîneme­nt de fanatismes politiques ou religieux, le message des déportés est d’une brûlante actualité », a notamment lu Mme Schmitt au nom des différente­s associatio­ns et fédération­s de déportés. En résumé, « la connaissan­ce de notre passé est le meilleur garant d’un avenir de fraternité entre les peuples » ,a conclu le maire Robert Bénéventi. Accompagné des enfants du conseil municipal, Charles Gohard et Marie Di Salvo, le maire Philippe Barthélemy a déposé une gerbe du souvenir au monument aux morts, avant que les associatio­ns du monde combattant ne rendent aussi hommage aux victimes et héros de la déportatio­n. Dans son allocution, le premier magistrat a rappelé « l’importance de lutter contre les dangers qui menacent l’avenir et aujourd’hui plus que jamais ». Après un recueillem­ent au Jardin des enfants d’Izieu, la commémorat­ion s’est déroulée devant le monument de la Victoire, où message et hommage ont été lus par la lycéenne Marion Schneider et Martine Poirier-Schuffenec­ker, fille de déporté. Dans la foulée, José Orsi et Arlette Boyer ont déposé une gerbe au nom de l’entente des associatio­ns patriotiqu­es, ainsi que le maire et deux représenta­nts de la communauté israélite. Chaque année, le dernier jour du mois d’avril est consacré à la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportatio­n. En ce jour de devoir de mémoire, les autorités civiles, politiques et militaires se sont unies dans le recueillem­ent face au monument aux morts, où des gerbes ont été déposées et La Marseillai­se a été entonnée par les élèves de l’école primaire Louis-Clément. C’est avec gravité qu’a été célébrée la journée de la Déportatio­n. L’événement a eu lieu au pied du monument aux morts, en présence du maire Georges Ferrero, entouré de plusieurs adjoints et d’élus, de délégués du monde combattant et de deux collégienn­es accompagné­es de leur professeur, Monique Baccelli. Rehaussé par la présence de l’Avenir musical et d’une délégation de la réserve communale de Sécurité civile, le cérémonial s’est tenu dans le respect du protocole : dépôt de gerbes, ravivage de la flamme, sonnerie aux morts, minute de silence, Chant des partisans, chant des marais, hymne et lecture des messages. La tragédie des camps de concentrat­ion nazis et le courage de ceux qui ont lutté pour la sauvegarde de la dignité humaine doivent rester présents dans les mémoires. Il faut, sans relâche, répéter que cette célébratio­n n’est pas uniquement tournée vers l’histoire mais bien vers notre présent et notre avenir. Ce fut le sens du message lu avec solennité par le maire de La Cadière, René Jourdan, entourée de nombreux élus et citoyens, et toujours superbemen­t accompagné par La Lyre vigneronne. Le discours du maire JeanSébast­ien Vialatte, lu par l’adjointe Dominique Ducasse, a commencé par un extrait du journal d’Anne Frank: « Dans mon lit au chaud, je me sens moins que rien en pensant à mes amies les plus chères, arrachées à leurs foyers et tombées dans cet enfer. Je suis prise de peur à l’idée que ceux qui m’étaient si proches sont maintenant livrés aux mains des bourreaux les plus cruels du monde. Pour la seule raison qu’ils sont juifs ». Après avoir rappelé les horreurs de cette sombre période, les mots suivants ont particuliè­rement résonné : « Voilà la vérité de l’Histoire qu’il faut sans cesse rappeler pour qu’elle ne se répète pas ! » A Bandol, la cérémonie était présidée par Marlène Nadjarian, adjointe aux associatio­ns patriotiqu­es, en présence de Laetitia Quilici, vice-présidente du conseil départemen­tal, de Muriel Fiol, conseillèr­e régionale, de nombreux élus et anciens combattant­s. Après la lecture de plusieurs messages, une gerbe était déposée au pied du monument aux morts par l’adjointe accompagné­e de Mme Mouton et M. Saunier, anciens déportés, de Lucie Bochnakian, collégienn­e à Bandol, et de Benjamin Attali, lycéen à Langevin à La Seyne.

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(Texte et photo J. D.) (Textet et photo S. H.) (Texte et photo C. M.) (Texte et photo J. L.) (Texte et photo O. Ba.) (Texte et photo M.G.) (Texte et photo Ly. F.) (Texte et photo P. B.) (Texte et photo L.)

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