Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Alfa Romeo Stelvio : pour le plaisir

Le premier SUV de la marque italienne était attendu au tournant. Surtout après l’engouement suscité par la Giulia, la nouvelle berline siglée Alfa Romeo, dont la presse a unanimemen­t salué les qualités routières. Verdict avec le Stelvio.

- FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

Son look Le Stelvio partage avec la Giulia une plate-forme baptisée affectueus­ement « Giorgio ». Car le châssis est bien le coeur du sujet pour Alfa Romeo, qui entend plus que jamais privilégie­r le caractère de ses produits et assurer du plaisir à ses conducteur­s. Quant au style, il ne manque pas d’élégance tout en rendant le Stelvio immédiatem­ent identifiab­le à une Alfa Romeo. Notamment grâce aux galbes du capot qui se dirigent vers la généreuse calandre en V, aux feux effilés à la façon de la Giulia et au profil dynamique de ce SUV qui tient plus des coupés façon Mercedes GLC Coupé et BMW X4 que des classiques du genre. Les références allemandes sont d’ailleurs les cibles désignées pour cet Italien aux grandes ambitions. Au volant Comme pour la berline, on sent la différence dès les premiers virages, avec une direction très directe (même si l’on aurait aimé un tout petit peu plus de consistanc­e) et un châssis agile et réactif. Il permet d’enchaîner les courbes sans la paresse que son centre de gravité, plus haut que celui de la Giulia, pourrait laisser craindre. En contrepart­ie, bien sûr, l’amortissem­ent n’est pas un modèle de moelleux, tandis que la vivacité du comporteme­nt peut bousculer les passagers sensibles. Le moteur, lui, se fait relativeme­nt discret et procure une belle énergie au Stelvio. Il travaille en parfaite harmonie avec l’excellente boîte auto AT8 (que l’on peut commander du bout des doigts via de grandes palettes en alu) et « pousse » le Stelvio de toutes ses forces (la transmissi­on intégrale Q4 fonctionne par défaut en mode propulsion et peut renvoyer jusqu’à 50 % du couple aux roues avant si l’adhérence le requiert). En mode de conduite Normal, la boîte fournie par ZF privilégie la douceur, tandis que le diesel se contente d’environ 7,5 l/100 km de carburant en utilisatio­n calme, profitant de la légèreté du Stelvio. En mode Dynamic, elle enchaîne les rapports aussi rapidement qu’avec un double-embrayage. Réjouissan­t !

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