Feraud: gardien du temple
Samedi à Perruc, le gardien Laurent Feraud a mis un point final à une somptueuse carrière. Arrivé en - au club, l’intéressé a tout connu. D’abord, le fait d’évoluer en binôme avec Ludovic Martini puis d’être la doublure de Frank Zingaro avant de devenir lui-même n°. Portier complet aussi fort sur sa ligne que dans les sorties aériennes, Feraud savait aussi jouer au pied avec brio. Au fil du temps et avec l’expérience acquise, l’intéressé a même su canaliser un tempérament volcanique pour devenir une référence à son poste. « Mon meilleur souvenir reste l’accession en National en - où nous avions fini meilleure défense avec seulement buts encaissés », explique-t-il. Et si Féraud reconnaît avoir pris un plaisir immense à évoluer aux côtés de Nicolas Istace, « un stoppeur qui transmettait de la sérénité », il n’a jamais craint le moindre attaquant. « À force de rencontrer les mêmes buteurs, je connaissais leurs caractéristiques », poursuit-il. Reste le souvenir d’un arrêt magique parmi tant d’autres, lors de cette fameuse saison -. « Sur un contre parfait, l’attaquant me fixe et centre en l’air pour la tête d’un coéquipier. Je m’envoie en désespoir de cause, et par miracle, je suis sur la trajectoire et je bloque le ballon entre la jambe et la main. Un truc de fou », rigole-t-il. À ans, bien que toujours au niveau comme il l’a prouvé face à Sète, Lolo ne voulait pas faire la saison de trop. Place maintenant à son rôle d’entraîneur des gardiens. Belle trajectoire pour le minot de la Pivotte-Serinette, révélé à l’OGC Nice, au Sporting Toulon puis à St-Cyr avant l’avènement à Hyères. Quelle carrière !