La question qui fâche nos deux candidats
Emilie Guérel, vous êtes jeune ( ans), sans expérience et très fidèle à la ligne édictée par M. Macron. Certains disent que vous manquez de convictions personnelles. En avez-vous ?
« Oh oui ! La lutte contre les inégalités sociales, c’est quelque chose qui me porte depuis toujours. Je n’ai pas attendu M. Macron pour avoir des opinions et des idées personnelles. Je me suis inscrite à l’Institut d’études politiques à ans. J’avais des attentes, les partis politiques traditionnels n’y répondaient pas. Je n’ai pas adhéré à En marche ! par opportunisme : je m’y suis inscrite dès le début, en avril , contrairement à certains de mes détracteurs. »
Frédéric Boccaletti, vous êtes engagé en politique depuis mais les électeurs ne vous ont jamais choisi pour les représenter sur un mandat exécutif. Si vous perdez à nouveau dimanche, tenterez-vous encore votre chance dans de prochaines élections ?
« J’ai eu mon premier “vrai” mandat en , conseiller régional Paca. Je ne fais pas campagne avec le seul objectif de gagner, mais surtout pour porter des idées, convaincre des gens. Si je ne suis pas élu, je continuerai ce combat, parce que je ne le fais pas pour moi, mais pour mes enfants et les générations futures. Parce que je n’ai pas envie de leur laisser la société telle que je la vois aujourd’hui. Le vrai combat politique, il est là : c’est porter des idées. »