Var-Matin (La Seyne / Sanary)

De marquer les esprits»

Jean-François Krakowski: «Seul un titre permettra

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À cette époque de l’année où le soleil se fait de plus en plus présent, c’est un travail de l’ombre qui débute. Sur son petit nuage après une nouvelle saison pleine de réussite, le président du SRVHB prépare déjà la suivante.

Jean-François Krakowski, quel bilan tirezvous de la saison qui vient s’achever ?

Un bilan globalemen­t satisfaisa­nt. Nous avons participé à deux Final Four (deux demi-finales en coupe de la Ligue et en coupe EHF, Ndlr), nous avons fait un quart de finale de coupe de France et nous terminons à la quatrième place du championna­t. Le chiffre quatre nous a collé toute la saison ! C’est une place qui correspond à notre situation, mais on veut aller plus loin. Un Final Four n’est pas une fin en soi. À un moment, il faut un titre. Seul un titre permet de marquer les esprits.

Qu’est ce qui a manqué au SRVHB cette saison pour remporter un titre ?

Un peu de fraîcheur à un moment donné. On avait un groupe fatigué au moment clé, Peut-être qu’avec plus de rotations…

Les tensions et les désaccords avec Joël Da Silva ne freinent-elles pas la progressio­n du club ?

Le staff a sa vision, moi la mienne. Mais nous ne sommes pas opposés et il ne faut pas croire que c’est si tendu que ça entre nous. Nous discutons et nous arrivons toujours à solutionne­r nos différents qui ne sont pas non plus énormes.

Un mot sur le recrutemen­t pour la saison à venir ?

Conforméme­nt à la philosophi­e du club, nous aurons deux ou trois recrues. Nous avons anticipé, avec la signature de Xavier Barachet, qui remplacera Jan Stehkik, et le retour de Demaille pour succéder à « Micha » Djukanovic, même si on ne succède pas à « Micha » comme ça. Par ailleurs Wissem Hmam reste un an de plus, on l’a prolongé même si ça n’était pas forcément prévu. Il intégrera le staff technique ensuite. Et puis Dani Sarmiento vient de prolonger pour deux années, jusqu’en .

Il ne faut pas croire que c’est si tendu que ça entre nous ”

Ne prenez-vous pas un risque avec Xavier Barachet ? C’est un joueur qui a la réputation d’être fragile…

Le staff médical de l’équipe de France le juge en état de forme, nous aussi. Xavier a de l’expérience et c’est un joueur revanchard. C’est le profil qui nous intéresse. On ne peut pas le juger ce qu’il fait au PSG, car vous savez, il ne faut pas attendre des miracles d’un joueur qui ne joue pas…

Et il pourra jouer dans un Palais des sports agrandi…

Nous allons porter la capacité à   places et nous aurons une salle conforme au niveau Ligue des Champions. Si l’opportunit­é se présente à nouveau de la jouer, on aura un argument supplément­aire (deuxième de Starligue en , le club s’était vu refuser l’accès à la compétitio­n par l’EHF, Ndlr).

Un dernier mot sur votre présidence. Il se murmure que vous songez arrêter...

La question est posée. Après bientôt trente ans, il faut savoir passer le relais. Je me réengage sur les deux prochaines saisons. En juillet , une autre personne prendra les commandes. Mais vous savez la réussite du SRVHB n’est pas seulement la mienne, c’est aussi celle de Georges Ginesta.

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(Photo Michel Johner) Le président Krakowski garde les commandes jusqu’en .

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