Le «meilleur» Yacht club de France entend surfer sur sa dynamique
Continuité, autonomie et polyvalence. Ce sont les trois mots martelés par Guy Richard, président du Yacht club de Toulon, à l’occasion de l’assemblée générale exceptionnelle de l’association, qui s’est tenue samedi aprèsmidi sur les installations de l’Anse Tabarly. ◗ Continuité Guy Richard a fièrement rappelé à l’assistance que l’école de voile avait été qualifiée de « meilleure de France » en fin d’année dernière, lors du salon nautique de Paris. Il a aussi insisté sur la nécessité de « faire évoluer les structures » pour qu’elles restent attractives et a mis en avant une croissance à deux chiffres à faire pâlir bien des entreprises et des gouvernements… ◗ Autonomie Le voileux a salué « l’apport constant de la municipalité », mais a tenu à signifier aux adhérents que l’autonomie financière du club était indispensable. Guy Richard (à gauche) avait la mine réjouie samedi, lors de l’assemblée.
« Pas de dépendance aux subventions », a-til prévenu. Pour préserver cette autonomie, le club mettra, par exemple, un Lagoon 440 (voilier dix personnes) en location à la journée. ◗ Polyvalence
C’est le point sur lequel il a passé le plus de temps. Guy Richard a annoncé vouloir « développer le volet compétition et faire progresser les jeunes », « diversifier le travail des moniteurs » présents sur la base ou encore « renforcer le partenariat avec les
Esat (Établissement ou service d’aide par le travail) », en offrant une séance hebdomadaire de voile aux travailleurs handicapés sur leur temps de travail. « Ce sera notre projet sociétal», a-t-il résumé. Pour fêter l’arrivée de l’été, la galerie Estades renouvelle les oeuvres exposées. On y retrouve les artistes peintres fidèles à la galerie : Marie Astain, Catherine Garros, Jean-Pierre Maltese, Jean Sardi, Marie Sion, Pierre Ambrogiani, le grec Fassianos..., ainsi que bon nombre de sculpteurs tels Bertrand Fauconnet et ses animaux en plaques de métal ou en bronze, Sylvie Mangaud et ses fines