Par amour des plaisanciers
Quand on aime les bateaux, les plaisanciers, tous les chemins mènent à… la SNSM. À force d’avoir sous les yeux quelque bateaux de plaisance (pendant
ans, elle a travaillé pour le port privé de Cavalaire, dont elle a fini directrice), Annie Roussilhon a sauté le pas en . OEuvrant d’abord dans une simple antenne, une représentation qui ne s’occupe que de la collecte de fonds, elle a ensuite participé à l’ouverture de la station de Cavalaire en . Mais pas question pour autant d’embarquer. « J’aurais trop peur de gêner. Je ne m’en sens pas capable. L’adrénaline des sauvetages, je l’ai connue par procuration », confie-t-elle spontanément. Non, son truc à elle, c’est l’argent. Le nerf de la guerre. Et à ce jeu-là, Annie Roussilhon, présidente de la station depuis , est sacrément douée. Jugez plutôt : sur les plaisanciers de Cavalaire, sont adhérents de la SNSM ! « À , j’arrête », promet-elle, sans état d’âme. « Le travail est passionnant, mais il faut du turnover. C’est encourageant pour les jeunes qui nous rejoignent ». Et ils sont apparemment nombreux. « On a eu une grosse arrivée en », confie Annie Roussilhon. Alors en attendant de passer la main, la Présidente organise les plannings d’entraînement. « Au moins par mois. Il faut que les équipages apprennent à se connaître, à se faire confiance pour les futures opérations ».