Des chiffres maousses
Le RCHCC n’a perdu que trois fois cette saison (à l’extérieur), et plus un seul match depuis le janvier à Montélimar. Les Varois ont inscrit points en matches (phase de poule et phase finale confondues), en encaissant seulement . Soit points d’écart par match en moyenne ! Ils ont également marqué... essais ! Pour seulement encaissés. Une saison record.
belle saison. Atteindre des objectifs, ce n’est pas toujours facile. Beaucoup ont des ambitions et se cassent les dents. Nous, on y est arrivé en deux ans. A partir de là, j’ai vu des joueurs impliqués, concernés, toujours impatients de jouer, qui avaient envie de terminer la saison en apothéose. On a préparé les matches sérieusement. On a récupéré des vidéos, et tout décortiqué. En quart, contre Vienne, qui était en Fédérale 1 l’an dernier, on fait l’un de nos matches les plus aboutis (1712). Et puis là, on ne joue pas pendant trois semaines. Pas simple à gérer. D’autant qu’en demie, on prend Orsay, une équipe atypique, genre universitaire, avec des joueurs très dangereux parce qu’imprévisibles. On se rend le match difficile, parce qu’on ne score pas dans nos temps forts. On est mené, et puis dans le dernier quart d’heure, l’apport du banc est considérable. Ils ont amené le plus qui nous a permis de repasser devant au score (20-17). C’était magnifique. »
Dans l’histoire du club
« La finale, c’est la concrétisation, l’aboutissement de 11 mois de travail. De 2 ans, même. Même si on a raté des points au pied, on a fait un match vraiment sérieux, défensivement comme en conquête. Ce match est à l’image de la saison. Malgré des moments un peu difficiles, le groupe a fait preuve d’une immense solidarité, n’a jamais rien lâché, entre eux on voyait énormément d’amitié. C’était remarquable. Des saisons comme ça, il n’y en a vraiment pas souvent. Elle était déjà très belle, on l’a rendue merveilleuse. Inoubliable. On a marqué l’histoire du club. Quand on se verra dans 15 ans, on se souviendra qu’on a été champion de France en 2016/2017. On a tout fait pour l’être, tout le monde a adhéré au projet, et on y est arrivé. C’est génial. »