La préfecture monte une cellule de crise
Au quatrième étage de la préfecture, à Toulon, ils sont une dizaine à s’activer, à coordonner la lutte contre les incendies qui ravagent le Var. Dans une salle aux murs tapissés de cartes du département, un écran est branché non-stop sur BFM. Le centre opérationnel départemental (COD), nom officiel de la cellule de crise, est entré en action mardi, à h. Depuis, il ne s’est pas arrêté. « Notre rôle, c’est de faire la synthèse de tout ce qui remonte sur le terrain, explique Astrid Jeffrault, sous-préfet chargée de mission et pilote de la cellule de crise mise en place par la préfecture. Cela concerne bien sûr les incendies, mais également tout ce qui touche à la sécurité, au maintien de l’ordre public ou encore l’évacuation éventuelle des habitants. » Autour de la table carrée où circulent les dernières informations sur les feux, le représentant de l’état-major des pompiers côtoie celui du groupement de gendarmerie départemental. L’Agence régionale de santé – en cas d’évacuation des maisons de retraites et afin de faire le lien avec les hôpitaux –, le délégué militaire départemental, la Direction départementale de la cohésion sociale – en cas d’évacuation des centres de loisirs – ou encore les services du Conseil départemental sont aussi de la partie. Et pour cause. « Les derniers feux de cette ampleur datent de », précise Mme Jeffrault. Hier soir, à h, la cellule de crise était toujours active.