Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Eduardo Arroyo à la fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence

- FRANCK LECLERC

À son arrivée à Paris en 1958, Eduardo Arroyo voulait être écrivain. Il s’était persuadé de pouvoir utiliser sa formation de journalist­e comme une sorte de tremplin. La vie en a décidé autrement. Ses dispositio­ns, et sans doute ses rencontres, en ont fait un artiste. Cosignatai­re en 1965 de l’exposition Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp, le jeune Espagnol qui avait tourné le dos à son pays sous le franquisme a commencé par livrer une charge contre l’inventeur en 1913 du célèbre « ready-made ». On l’aura compris, son domaine à lui, c’est la peinture. D’abord pratiquée en artisan d’une figuration que l’on a dite narrative, aux côtés de Klasen,Télémaque, Rancillac, Monory ou Jan Voss. Cinquante ans plus tard, les tableaux d’Arroyo continuent de raconter des histoires. Celles de ses contempora­ins, celle du monde. « J’ai lutté pour être ce

que je suis », dit Arroyo. Ce qu’il est ?

De  heures à  heures. Gratuit.

lacroixval­mertourism­e.com

Bibliothèq­ue Effet Mer

Plage des Sablettes. De  h  à  heures. Gratuit. Rens. .....

Les nocturnes aux Sablettes

Avenue Charles-de-Gaulle, Les Sablettes. De  heures  à  h . Gratuit. www.la-seyne.fr Nombreux artisans, artistes, créateurs… temps. « Quelqu’un qui a établi des codes de conduite. » Ce grand amateur de boxe a remis les gants à la faveur de la belle rétrospect­ive que lui consacre cet été la Fondation Maeght. Si la peinture ne l’a jamais laissé K.-O. parce qu’il n’a considéré avoir réussi un seul « grand tableau », Arroyo a toujours autant de punch. En témoigne l’une de ses dernières toiles, Le retour des croisades, où l’on voit un picador rentrer tout penaud sur une monture étique. Le fond est constitué par une accumulati­on de paysages. Ceux que Cervantès a traversés. Présentés ici comme les tableaux accrochés aux cimaises d’une galerie. Avec le même humour grinçant,Arroyo recompose une Ronde de nuit aux gourdins en imaginant les parties latérales amputées en 1712. À gauche un crépuscule oppressant à droite un lever de soleil. Pour l’espoir. Eduardo Arroyo dans le respect des traditions. Jusqu’au 19 novembre, à la Fondation Maeght. Tous les jours, de 10 à 19 h. Tarif: 15€, 10 pour les étudiants et

Mourillon. De  heures à  h . Gratuit. www.toulon.fr Le Médiabus proposera aux baigneurs-lecteurs une sélection d'ouvrages issus

des fonds des bibliothèq­ues de la ville.

Festival Courts Courts

-18 ans, gratuit pour les -10 ans. 623, chemin des Gardettes à Saint-Paul-de-Vence. Rens. 04.93.32.81.63.

Théâtre de Verdure.  h . Tarif:  €. www.tourtour.org Projection en plein air de courts métrages. Buvette dînatoire dès  h.

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