Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Une centrale nucléaire sous « surveillan­ce renforcée »

La dégradatio­n du niveau de sûreté constatée depuis 2016 et l’absence d’améliorati­ons notables de la part d’EDF ont motivé cette décision de l’Autorité de sûreté nucléaire

-

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé, hier, avoir placé la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) « sous surveillan­ce renforcée » en raison de « la dégradatio­n du niveau de sûreté » qu’elle a constatée sur le site depuis 2016. Dans une note d’informatio­n, l’ASN explique avoir constaté « une hausse du nombre d’événements significat­ifs » et « des carences » d’EDF dans la surveillan­ce et l’entretien des installati­ons. Le gendarme du nucléaire dit avoir relevé en 2016 « plusieurs défaillanc­es de l’exploitant [EDF, ndlr] dans l’identifica­tion et l’analyse des conséquenc­es des anomalies affectant certains équipement­s importants pour la sûreté ». A cela s’ajoute « une dégradatio­n dans la qualité des réponses qui lui sont fournies, ainsi qu’une réactivité insuffisan­te de l’exploitant », selon elle. Après ces observatio­ns, l’ASN a mené une inspection « renforcée » sur le site en avril 2017 qui a révélé Une procédure exceptionn­elle pour la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) en raison de « la dégradatio­n du niveau de sûreté » constatée par l’Autorité de sûreté nucléaire.

« des carences » d’EDF « dans la mise en oeuvre » de son organisati­on « pour la surveillan­ce et l’entretien des installati­ons ». Cette mise sous surveillan­ce surveillée,

une procédure exceptionn­elle, se traduira par des contrôles supplément­aires sur le site et «une attention particuliè­re » aux mesures que prendra EDF.

Une inspection de contrôle sera enfin menée en 2018. La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) comprend deux réacteurs de 1 300 mégawatts chacun.

Il faut préserver les emplois aidés dans les Ehpad

« Les Ehpad, qui souffrent de sous-effectifs patents », devraient voir leurs emplois aidés « préservés en  », a souhaité Mme Iborra, rapporteur REM d’une mission parlementa­ires, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée. C’est l’une des recommanda­tions de la « mission flash », qui a auditionné depuis le  septembre les acteurs du secteur. Ce nouvel outil, destiné à proposer rapidement des « actions immédiates » àdes « problèmes urgents » et ouvrir la voie à un travail plus approfondi, est «une première du genre » ,a souligné la présidente de la commission, Brigitte Bourguigno­n (REM). Les personnes âgées sont de plus en plus dépendante­s lorsqu’elles arrivent en maison de retraite, alors que la priorité est donnée au maintien à domicile. Elles ont en moyenne de  ans, et leur temps de séjour en maison de retraite est devenu plus court (deux ans et demi en moyenne),

Newspapers in French

Newspapers from France