Un peu d’histoire sur l’unique vestige de l’enceinte fortifiée du XIIIe siècle
Signalé sur les guides touristiques, le pan de muraille de Barboulin est l’unique vestige du rempart du XIIIe siècle, hormis un petit bout préservé dans l’enceinte du couvent royal. Le panneau de l’office de tourisme de Provence verte explique que « Les premiers éléments de fortification dateraient du Bas Empire romain. L’enceinte primitive qui entourait le village date du XIIe siècle. Elle était percée de deux portes et entourée d’un fossé. Le passage des halles correspond alors à une porte fortifiée. Le mur de Barboulin reste le dernier vestige de cette époque.
Détruits au XIXe siècle
C’est en 1306, avec l’extension de la ville sous Charles II d’Anjou que les remparts sont agrandis et adoptent leur tracé définitif. Détruits par Arnaud de Cervole et ses bandes de soldats lors du sac de la ville en 1357, ils furent reconstruits durant le XIVe siècle, et consolidés aux XVe et XVIe siècles. Ils essuyèrent 800 coups de canon lors du siège des Ligueurs en 1590. Henri IV, en reconnaissance de la bravoure des SaintMaximinois, accorde à la ville de « brocher une fleur de lys d’or » sur son écu. Avant leur destruction, les remparts comportaient dix-neuf tours et cinq portes, mais pour aérer les rues de la ville et gagner de l’espace, les Saint-Maximinois obtiennent l’autorisation royale de les démolir le 10 décembre 1828. » Comme quoi, rien n’est immuable au fil des siècles, surtout le patrimoine architectural.