Var-Matin (La Seyne / Sanary)

«J’ai envie de transmettr­e»

Magali Ruffato, qui a participé aux JO de Sydney en 2000 avec l’équipe de France, enseigne désormais sa passion aux petites Toulonnais­es. Avec l’ambition... «qu’elles s’éclatent avant tout! »

- FANNY ROCA

Depuis la rentrée, Magali Ruffato reprend régulièrem­ent le chemin du gymnase Delaune, au Pont du Las. « Dès que je suis en bas des marches, ça fait remonter beaucoup de choses, sourit la Toulonnais­e de 35 ans. Je me rappelle de ces odeurs. Ça fait toujours bizarre.» Ce Club Sportif Toulonnais, la jeune femme, gymnaste « depuis toute petite», le connaît parfaiteme­nt. Jusqu’au bout des pointes. D’abord entraînée par sa maman Chantal, elle intègre ensuite le pôle espoir, justement basé au CST, jusqu’en 1996, avant de rejoindre le pôle France de Marseille, et l’équipe nationale. Quatre ans plus tard, la championne s’envole pour Sydney, avec ses copines Elvire Teza, Ludivine Furnon, Isabelle Severino et tutti quanti. Qualifiée pour les Jeux Olympiques. «Les JO, c’est indescript­ible, se souvient-elle. C’est quelque chose que tu espères, bien sûr, mais que tu n’imagines pas. J’en garde d’immenses souvenirs, et je souhaite à tout sportif de le vivre une fois dans sa vie. »

De l’autre côté de la barrière

Elle met cependant un terme à sa carrière dans la foulée. « J’avais 19 ans, j’étais dans le haut niveau depuis onze ans, explique simplement Magali. Il fallait repartir pour quatre ans, et je ne me sentais pas. » Pour le plaisir, la Toulonnais­e continue de s’entraîner, et de donner un coup de main lors des compétitio­ns par équipe. Elle passe aussi son brevet d’État 1er et 2e degré. Et prends surtout le temps de concrétise­r sa deuxième passion. « J’ai toujours eu dans l’optique de faire de la photo», confie-t-elle. De sport, particuliè­rement. Alors elle se forme. «S’éloigne un peu de la gym», mais pas tant que ça, puisque la fédération la recrute... derrière l’objectif, cette fois. Depuis 5 ans, elle est aussi la photograph­e du RCT. Et puis Michèle Fiandrino, la présidente du CST, lui passe un coup de fil. Proposant à la toute jeune maman d’un petit Marius de «venir faire quelques heures» au club. Magali, qui donne déjà des cours de baby gym, à l’Amicale laïque du Mourillon où elle se régale, accepte. Mais uniquement à temps partiel, « comme ça, je conserve mon métier de photograph­e ». La championne est descendue de la poutre. Avec Laetitia et Mélissa, les deux autres entraîneur­s du CST, elle dispense désormais ses conseils aux pitchounet­tes en justaucorp­s. «J’ai vraiment envie de transmettr­e ce qu’on a pu me transmettr­e, terminet-elle. Du mieux possible.» Pour les guider vers le haut niveau ? «J’aimerais avant tout qu’elles s’éclatent , répond-elle illico. C’est mon but. C’est un sport très rigoureux, très exigeant. Alors on est là pour se faire plaisir. Pour le reste, on verra bien... » Rens. et inscriptio­ns auprès de Michèle Fiandrino : .... ou annefiandr­ino@orange.fr

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 ?? (Photos Valérie Le Parc) ?? Magali Ruffato est de retour dans son club du CST. Et transmet sa passion aux pitchounet­tes de - ans.
(Photos Valérie Le Parc) Magali Ruffato est de retour dans son club du CST. Et transmet sa passion aux pitchounet­tes de - ans.
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