La police met la pression sur les deux-roues varois
Les policiers vont accentuer la pression sur les pilotes de deuxroues, annonce le commandant Didier Andrieux, chef du service d’ordre public et de soutien (SOPS) au sein de la direction départementale de la sécurité publique du Var. « On ne veut pas stigmatiser les deux-roues, mais on observe une recrudescence des comportements dangereux, justifie le patron du SOPS. Plus de la moitié des accidents mortels concernent des deuxroues .» Selon un dernier bilan, dans les zones « police » du département, on déplore 8 tués à deuxroues sur un total de 15 morts sur la route. « Il faut avoir conscience qu’à moto, on est très exposé .» Les policiers vont donc s’engager dans une campagne de répression ciblée : « Si on estime que la conduite d’un motard présente un danger pour les autres, on sévira. La mise en danger de la vie d’autrui est un délit avec des peines prononcées par le tribunal correctionnel pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement .» En outre, « sur certains délits, la confiscation du véhicule est obligatoire, et peut même être généralisée à l’ensemble des véhicules de l’auteur », rappelle-t-il. Et« ce n’est pas parce que les gens ne voient pas de policiers en tenue qu’on n’est pas en embuscade, prévient le commandant de police. On utilise des motos en civil pour relever les infractions, et on fera beaucoup appel à la vidéo avec des dispositifs d’interception. » « Wheeling » (déplacement sur la roue arrière), excès de vitesse... Également dans le collimateur des forces de l’ordre : les courses sauvages. « On va conduire des investigations sur les réseaux sociaux [où sont donnés les rendez-vous de ces manifestations non encadrés]. »