Créer des conditions d’émergence
Jean-Romain Micol fait partie de l’équipe de la Mission French Tech au ministère de l’Economie. Quel bilan dresse-t-il ?
Quel était l’objet de la French Tech ?
L’objectif de l’appel à projet des Métropoles French Tech, quand il a été lancé en janvier , était d’impulser une dynamique de rassemblement des acteurs – publics et privés, et partout en France – qui gravitaient autour des startups, de façon atomisée jusque-là, pour leur permettre d’écrire ensemble un projet structurant à même de favoriser la croissance des startups de leur territoire. Tout l’enjeu était là : créer les conditions de l’émergence de champions internationaux à partir de jeunes pousses locales.
Trois ans après, quel bilan en tirez-vous ?
L’écosystème startup s’est fédéré en France avec le réseau national avec ParisIle-de-France et Métropoles French Tech en région, réseaux thématiques. A cela s’ajoute French Tech Hubs à travers le monde ainsi que des programmes comme le French Tech Ticket, le French Tech Visa, ouvert au
Concrètement ?
Selon l’Observatoire des startups françaises, une étude réalisée en avril par EY et la Mission French, startups ont été recensées : % à Paris-Ilede-France et % en région. Le nombre de créations de startups a crû de % par an entre et contre % pour les entreprises françaises en général. En moyenne, % du chiffre d’affaires des jeunes pousses était réalisé à l’international. Preuve que l’écosystème accélère, les levées de fonds sont de plus en plus importantes : de Md€ en à , Mds€ en .
PROPOS RECUEILLIS PAR KARINE WENGER