Dans le cadre du pacte de sécurité et de cohésion sociale des quartiers nord à Marseille, l’ARS finance, pendant trois ans, un espace santé et une équipe mobile dépendants de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille. L’objectif : favoriser l’accès à la
ur l’écran, la diététicienne explique les bases d’un repas équilibré. Une dizaine de femmes l’écoutent attentivement. Nous sommes dans un centre social du treizième arrondissement de Marseille. Des ateliers comme celui-ci, l’équipe mobile de l’AP-HM en organise une centaine chaque année, dans les associations, les écoles… « En 2014, nous avons réalisé un diagnostic des besoins en santé sur les quartiers nord. Trois problématiques majeures ont été identifiées : le diabète et l’obésité, la gynécologie notamment le dépistage des cancers de la femme, le suivi des grossesses et les troubles des apprentissages », explique le docteur Anne Galinier, coordinatrice de l’espace santé AP-HM et de l’équipe mobile. « Nous avons donc monté une équipe mobile pluridisciplinaire (psychologue, diététicien, neuropsychologue, sagefemme, puéricultrice, médiateur à la santé...) qui anime des ateliers dans les quartiers. Nous abordons également d’autres thématiques telles que le sommeil de l’enfant ou l’usage des écrans ».
◗ 1 100 PERSONNES ACCUEILLIES À L’ESPACE SANTÉ En parallèle, l’espace santé de l’AP-HM, installé en face du marché aux puces, propose des consultations médicales. « Nous pratiquons les soins de proximité, nous vaccinons les enfants, nous organisons des ateliers pour les enfants qui ont des troubles des apprentissages. Beaucoup des habitants
Découvrez d’autres initiatives en faveur de la santé sur www.paca.ars.sante.fr de ces quartiers ne savent pas vers qui se tourner. Nous répondons à leurs besoins et les orientons vers les structures adaptées. » Une médiatrice à la santé d’origine comorienne fait également le lien entre le système de santé, jugé complexe, et la population. Depuis son ouverture en mars 2016, l’espace santé de l’AP-HM a accueilli 1 100 personnes. Le dispositif est intégralement financé par l’ARS, à l’exception d’une partie du matériel prise en charge par le Conseil régional Paca.