Frédéric Viglino, dévoreur de grands espaces
Sportif convaincu et… accompli, le Beaussétan Frédéric Viglino, directeur du Carrefour Market, s’est essayé avec succès à presque toutes les disciplines pratiquées dans la commune. Après avoir débuté très jeune au club d’athlétisme, dont il fut entraîneur et même président, il s’est investi à fond - et en même temps - dans les rangs du Rugby Club où il a donné sa pleine mesure comme joueur, puis éducateur. On l’a vu également participer de façon épisodique aux sorties du Vélo club avant de s’adonner au triathlon.
heures de marche extrême
C’est sûrement le triathlon qui l’a poussé vers le trail qu’il a pratiqué avec son épouse Laetitia, ex-rugbywoman du RCB, puis vers l’ultra-trail summum, des courses extrêmes de pleine nature. L’ultra trail est une discipline qui, en plus d’une logistique pointue, exige des vertus physiques et mentales hors normes. L’athlète doit être capable de se manager lui-même et d’aller au bout de sa souffrance. Il ne doit jamais oublier de s’alimenter même s’il n’a pas faim et de s’hydrater même s’il n’a pas soif. Courir des dizaines de kilomètres, de jour et de nuit, en altitude, sans dormir, sur des pistes escarpées et malgré l’épuisement, implique une préparation minutieuse. Le coureur doit s’astreindre à une pénitence qui, même lorsqu’elle a pris fin, continue de lui torturer le corps. Depuis qu’il s’est engagé dans cette voie en 2013 en participant à l’Ultra Trail des 4 massifs, Frédéric s’est aligné sur quatre autres épreuves: L’UTMB 2014 sur une distance de 169 km (11 000 m de dénivelé positif) parcourus en 37 h 39’; les Cent miles du Sud 2015 sur 165 km (8 000 m de dénivelé) ; l’Ultra Trail du MontBlanc 2016 sur 170 km (10 000 m de dénivelé) parcourus en 38 h 55’ et, surtout, le Tor des Géants en septembre 2017 sur une distance démentielle de… 339 km (30900 m de dénivelé) parcourus en 128 h 51’! Pour situer la performance : il a pris le départ un dimanche à 10 h 20 et est arrivé le vendredi suivant à 19 h 11. Frédéric a fini 182e sur 867 (327 abandons). Une authentique prouesse pour ce stakhanoviste de la course à pied qui ne compte pas en rester là !