Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Thomas Pesquet, une étoile à Cannes

- LOUIS GOHIN

Voilà cinq mois qu’il est revenu de l’espace. Thomas Pesquet a rencontré hier les salariés de Thalès au grand auditorium du Palais, à Cannes, visiblemen­t en pleine forme. Il a eu le temps de se remettre de son voyage extraordin­aire et éprouvant.

« Je suis un peu de la maison!»

« Si je suis là, c’est parce que je suis un peu de la maison !.. », a-t-il confié devant 900 salariés de Thalès et plusieurs groupes de jeunes Cannois. Elle est loin l’époque où il a fait son stage de fin d’études dans l’entreprise aéronautiq­ue, en 2001. Dans l’assistance, son ex-tuteur François Paoli, récemment retraité de son poste chez Thalès, a expliqué que le jeune Thomas Pesquet fut « le stagiaire parfait ». Lequel avait travaillé sur des logiciels utilisés pour les satellites d’observatio­n. Dans l’auditorium, les salariés lui ont posé des questions sur son fabuleux séjour dans l’espace.

Une photo prise depuis une coupole Thalès

Les élèves de Gérard-Philipe, Sainte-Marie et JulesFerry et les enfants de l’associatio­n Adrien ont aussi pris à leur tour le micro pour tout savoir du quotidien à bord d’un vaisseau spatial… Après avoir remercié Thomas Pesquet, l’Agence spatiale européenne (ESA) et la ville de Cannes pour l’accueil au Palais, le PDG de Thalès JeanLoïc Galle a déclaré : « J’espère que cette rencontre inspirera des vocations nouvelles auprès des jeunes ! Travailler dans le spatial, c’est le meilleur choix qu’on puisse faire. » Tout au long de l’échange, des photos prises pendant le voyage spatial ont défilé sur le grand écran. « Celle-ci a été prise depuis une coupole d’observatio­n construite… par vous!», a par exemple expliqué Thomas Pesquet aux salariés de Thalès. Le clip #FaimZero, réalisé en partenaria­t avec les Nations-Unies, a été diffusé, pour sensibilis­er le public présent au problème de la faim dans le monde, aggravé par le changement climatique. « Quand on observe l’environnem­ent depuis là-haut, on se rend compte à quel point la Terre est fragile…», a souligné l’astronaute, qui a été suivi pendant tout son voyage par les internaute­s grâce aux images qu’il a publiées sur les réseaux sociaux. À la fin de la rencontre, les enfants cannois ont remis à l’astronaute, au nom du maire de Cannes, le diplôme de citoyen d’honneur de la ville.

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(Photo Patrice Lapoirie) Devant les  employés et une centaine de jeunes, il a raconté sa vie quotidienn­e dans l’espace et montré quelques-unes de ses photos prises en orbite.

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