Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Normalemen­t, ça devrait passer

En déplacemen­t à Zagreb, les Raphaëlois doivent défendre un avantage de onze buts ce soir s’ils veulent passer ce 3e tour préliminai­re de Coupe EHF. Un objectif largement à leur portée

- De notre envoyé spécial à Zagreb Laurent SEGUIN

Un bon millier de kilomètres et onze buts. Hier matin encore, c’était tout ce qui séparait les handballeu­rs du SRVHB de ceux du Dubrava Zagreb. Mais ça, c’était avant, comme disait la fameuse publicité. Car depuis ce vendredi matin, les joueurs de Joël Da Silva ont pris deux cars et deux avions, sont passés en transit par Roissy et ont finalement voyagé près de huit heures pour se rapprocher, non seulement de la capitale croate, mais surtout d’une qualificat­ion pour les phases de poule de la Coupe EHF. Une qualificat­ion qui semble aujourd’hui leur tendre les bras après la première manche remportée (40-29) samedi dernier à Saint-Raphaël, mais qu’il va quand même falloir aller chercher ce soir dans cette Sportska Dvorona Dubrava Arena de Zagreb sans doute chauffée à blanc. Une enceinte dans laquelle les joueurs dirigés par l’ancien champion du monde (2003) et champion olympique (2004) croate, Vlado Sola, ont su remonter la bagatelle de neuf buts aux Hongrois de Csurgoi, lors du tour préliminai­re précédent dont les Varois étaient dispensés.

Hmam : « Dans une autre dimension »

Une forme de «remontada» qui pourrait inquiéter les Varois, mais qui ne semble pas les émouvoir. Du moins si l’on écoute l’expériment­é Wissem Hmam. « On ne peut pas se comparer à cette équipe hongroise, ni même à Dubrava, explique l’arrière gauche aux 280 matches de Starligue. On est quand même dans une autre dimension. On a fait deux quarts de finale et une demi-finale de Coupe EHF. Alors même si c’est une équipe ambitieuse entraînée par un ancien gardien internatio­nal qui impose le respect, si nous nous respectons un peu de notre côté, on ne doit pas paniquer. Comment pourrions nous avoir des ambitions si l’on paniquait face à Dubrava?». On l’aura donc compris, s’il ne reste aujourd’hui plus un millier de kilomètres entre les deux équipes, l’écart d’expérience ne s’est pas envolé après une longue journée de voyage. Et puis si ça ne suffisait pas, il restera encore celui de onze buts d’avance au coup d’envoi...

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(Photo Dylan Meiffret) Krantz et les siens devraient pouvoir gérer sereinemen­t ce match retour. Saint-Raphaël a pris une bonne longueur d’avance à l’aller ().

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