Opération désamiantage
Lundi prochain, la Ville va s’attaquer au désamiantage de la partie Est de l’Atelier mécanique, qui doit accueillir un multiplexe en 2020. Mais tout n’est pas réglé pour autant
La Ville lance le désamiantage d’un premier bâtiment lundi. Pour le cinéma, le gros du chantier est encore suspendu à une décision de justice. S’il n’y a pas de nouveaux retards, le multiplexe pourrait ouvrir en .
On n’en est pas encore à regarder Star Wars en mangeant du pop-corn en bord de rade. Mais force est de constater que ça semble tout doucement, quand même, en prendre le chemin. Hier matin, le maire de La Seyne Marc Vuillemot a ainsi annoncé que le désamiantage des bâtiments les plus à l’Est de l’Atelier mécanique, situés sur le domaine public maritime, commencera lundi prochain. Conduite par la Ville, la démolition de cette partie – greffée aux trois nefs initiales dans les années 50 et occupée par Transmetal Industrie jusqu’en 2008 – devrait être effective en mars.
Coût de l’opération : 562 000 euros. Pour les habitants des Mouissèques, c’est l’assurance de retrouver une vue dégagée sur la mer dans quelques mois. Pour les cinéphiles, celle que le vieux projet de salles obscures dans le hangar CPM est en train de se débloquer. Ensuite ? Il faudra peutêtre encore s’armer de patience. « Nous attendons une date en 2018 pour l’audience du tribunal administratif sur le recours de la confédération Environnement Méditerranée contre le permis de construire , explique Marc Vuillemot. L’opérateur Quartus, qui sera chargé de la construction du
complexe cinématographique, souhaite connaître le jugement avant de se lancer, même si nous sommes confiants. » Les rencontres pour tenter d’infléchir la position des militants de l’association
(Gérard Demory, Sylvain Ponzio, Robert Durand…) n’ont rien donné. « Sur le volet dépollution, on est
tombé d’accord avec eux, soupire l’édile. Mais ça n’a pas suffi, alors même que je pense que nous avons raison sur la loi littoral ou sur le stationnement. La pilule a du mal à passer, d’autant qu’on est la seule ville de
plus de 50 000 habitants qui n’a toujours pas de salle de cinéma. Mais bon, on est dans un état de droit et un
choix administratif est toujours contestable… » Il vaudrait quand même mieux que celui-ci ne le soit qu’en théorie, vu l’ampleur du chantier qui doit suivre : destruction de la nef la plus au Sud pour en reconstruire une nouvelle, et aménagement d’un pôle loisirs de 21 000 m2 (neuf salles de cinéma gérées par CGR, deux hôtels, une zone bien-être, des bureaux, des restaurants, des commerces…), dans le « squelette » existant de l’Atelier mécanique. Une chose est sûre, l’année prochaine, tout le monde devrait être fixé. Le maire, « optimiste », espère même voir le projet se concrétiser début 2020. Pile pour la sortie de Star Wars épisode IX.
Nous sommes confiants ! ”