Bourrasque

De la pluie, du vent et des vagues par-dessus la tête. Quel lundi pourri sur la Côte d’Azur ! Mais au rayon souvenirs de décembre , c’est une autre bourrasque que des milliers de parents garderont en mémoire : ce jour où ils ont dû partir dare-dare récupérer leurs enfants, par crainte de les retrouver sur le carreau, le bec dans l’eau, la porte de l’école, du collège, du lycée refermée dans leur dos. Un ballet improvisé de papas, mamans, papis et mamies réquisitionnés pour cette opération de sauvetage aquatique. Un couac puissance . Les services de l’État l’ont clamé haut et fort : ils n’ont jamais réclamé l’évacuation «et encore moins la fermeture » des établissements scolaires du département. C’est pour éviter le grand embouteillage de  h  qu’ils ont alimenté celui de  heures. Ils imaginaient un scénario cauchemar. Bien malgré eux, ils en ont écrit un autre. Ils voulaient bien faire. Au final, ils ont mal fait. Tout était pourtant écrit noir sur blanc, il suffisait de lire. Qu’importe! Si les consignes ont été aussi mal reçues côté familles, c’est qu’elles n’ont pas été bien envoyées par l’attelage préfecture/rectorat. Des procédures sans doute impeccables sur le papier mais qui ont coulé comme de l’encre sur du papier trempé à l’épreuve des faits. Avant que la colère des parents ne sèche totalement, les fonctionnaires en charge de ces questions seraient bien inspirés de reprendre la chaîne de l’information pour en changer quelques maillons. Afin de s’éviter à la prochaine alerte météo, une nouvelle pluie de critiques.