Et maintenant?
Certes, le projet de quai de quatre cents mètres est à ranger au rayon de ceux qui ne verront jamais le jour. N’empêche que l’alternative qui se dessine du côté de l’ancien site de DCNS interroge toujours les riverains. À juste titre puisque, ainsi que le précise Gilles Vincent, « ça définit une zone plus qu’un projet : nous avons pris la décision de lancer un concours international pour l’aménagement de l’ensemble de la rade () ». Les habitants ne manquent pas de noter que, contrairement aux assurances du maire – « Le mistral envoie la fumée sur la mer pas sur la ville », disait Hubert Falco dans notre édition du décembre –, le vent dominant continuera d’amener les émissions vers la terre. Et quand bien même le vent soufflerait autrement que depuis le nord-ouest, c’est de l’autre côté de la rade qu’on s’inquiète : « On ne veut pas se prendre tout ce qu’on craint à Toulon ! », interpelle Denise Reverdito, adjointe au maire de La Seyne. À l’est, Odile Jacquemin de l’association Maltaé plaide, elle, pour une réflexion plus globale : « Mon rêve serait de voir associées les deux rades et que celle de Hyères ne soit plus rade annexe. »« C’est justement ce à quoi travaille avec le Schéma de cohérence territoriale ! », lui rappelle Gilles Vincent. 1. En 2008, un grand concours d’architecte avait déjà été lancé pour l’aménagement du littoral du port jusqu’à la Tour royale.