Un plan d’action pour parer aux inondations
Plus de vingt-neuf mille visionnages ! Le film Les Bassins versants de l’ouest toulonnais que propose Mart sur sa page Facebook a tout du buzz. Il y décrit comment la ville est « dans la rivière » et comment plusieurs quartiers, sont « posés » sur les anciens lits des cours d’eau (lire notre édition du 11 décembre). Présent mardi soir lors de l’assemblée générale de l’association, Rudy Nicolau, directeur du syndicat de l’Eygoutier, assiste, comme le reste de l’assemblée, à la projection de la vidéo. Et présente ce qui pourrait être un début de solution : un Plan d’action et de prévention des inondations (Papi), dont le projet doit être transmis aux services de l’État dans les jours qui viennent.
« Ne pas prendre de retard »
« Nous travaillons en étroite collaboration avec TPM », précise-t-il avant de détailler le contenu de ce plan. « Nous déposons un Papi complet de courte durée (trois ans contre six normalement, Ndlr), c’est-à-dire qu’il comprend un volet étude et un volet travaux : nous lancerons les travaux de l’Eygoutier, tout en étudiant les autres cours d’eau, pour ne pas prendre de retard sur ceux-là. »La Planquette, le Roubaud et la Reppe pourront, eux aussi, bénéficier de travaux seulement trois ans plus tard, et non pas six comme le prévoit normalement un Papi complet. Animé par la future métropole, ce plan d’action se déclinera en trente-trois actions pour un budget de 8 millions d’euros, dont près de la moitié serait financée par l’Etat. Parmi les « actions structurantes » les plus proches dans le temps, Ruby Nicolau note la création de trois petits bassins de rétention à ciel ouvert sur des terrains communaux. Mais il souligne qu’un Papi, « c’est aussi de la surveillance et de la prévention ». Car, travaux ou pas, lorsque les crues se font exceptionnelles, rien ne peut empêcher l’eau de rependre le dessus.