Logique respectée
Saint-Raphaël s’est largement imposé à Nice pour son entrée en coupe de France. Un succès vite acquis qui a aussi permis de procéder à une large revue d’effectif
Une salle Pasteur archi-comble, des équipes et supporters qui s’entendent bien. Tout était réuni pour que la fête de famille soit belle entre le Cavi’ et le SRVHB. Avant même le coup d’envoi, la salle réserve une acclamation pour l’enfant du pays, Xavier Barachet, venu lancer ce seizième de finale. Le début de match voit assez vite la différence de niveau entre un candidat au podium de D1, et une équipe qui se bat pour se
maintenir à l’échelon inférieur. Dipanda régale par sa clairvoyance, et Caucheteux est diablement efficace à la conclusion. Le Cavi’ tient un bon quart d’heure, mais la blessure du pivot espagnol Oriol Rey va vite sonner la fin des espoirs niçois. Et c’est le jeune (17 ans récemment) Timmy Petit qui est envoyé dans le grand bain. Les joueurs de Joël Da Silva s’envolent, bien aidés par les parades de Popescu et les attaques ultra-rapides. Même Alexandre Demaille, le gardien remplaçant Raphaëlois, est de la fête en stoppant le pénalty de Guillermin (28’). Et donner un retard irrattrapable pour les coéquipiers de Pol Sastre à la pause (1020).
Demaille à la fête
Au retour des vestiaires, Roura Fernandez et Da Silva font tourner leurs équipes au vu du scénario. Les jeunes Oppediasno et Lopez profitent pour avoir un peu de temps de jeu. Tout comme Philipp Jäger, qui fait valoir sa belle frappe (12-20, 33’). Mais le maître n’est pas Jäger, mais plutôt Demaille, qui éteint toute idée de rébellion avec trois arrêts dans l’entame de seconde période. Même si le ballon va d’un but à l’autre, le match perd naturellement en intensité, et l’ambiance aussi. Le speaker tient au courant la salle du score des Bleues contre la Norvège au moment où le Bleu masculin, Caucheteux refait admirer sa technique. Nice défend dans un 1-5 inhabituel. Cela a le mérite de ne pas augmenter l’écart, et de faire quelques contreattaques, à l’image de Florent Joli (16-26, 44’). Beaucoup de face-à-face entre les ailiers et les portiers se concluent par les bras levés de Demaille côté SRVHB, et Pierre Andry pour le Cavi’. Preuve que les équipes se donnent à fond, et tentent quelques excentricités, comme Mapu qui manque un but tout fait (47’). Pour une qualification méritée pour Saint-Raphaël (24-31), qui a fait le boulot contre un adversaire qui a fait son match. Peut-être le début d’une belle aventure pour le SRVHB…