« Il faut une nette amélioration en »
« Nous n’avons pas attendu les conclusions de l’UFC pour constater les difficultés et l’état de notre réseau. Ce sont des baromètres que nous suivons au jour le jour et même s’il y a du mieux, notamment sur l’axe Marseille-Toulon, il faut une nette amélioration en », opine Philippe Tabarot, vice-président régional délégué aux Transports. La situation de rupture avec la SNCF et l’ouverture à la concurrence voulues par Christian Estrosi dont hérite Renaud Muselier, doivent aboutir à une modernisation du réseau. « Ce n’est pas tant un problème de défaillance de l’opérateur qu’un problème d’infrastructures. La ligne unique date de et quantité de trains et arrêts ont été rajoutés. Ce qui a abouti à une saturation du réseau. Nous nous battons pour des financements de l’État - l’idéal serait de milliards - afin que le train du quotidien s’améliore », plaide M. Tabarot. Pour autant, il ne se risque pas à évoquer la fermeture de gares ou de lignes sur le territoire pour rationaliser le trafic. « Une décision trop politique », concède-t-il.
Un train de mesures pour le TER À la SNCF, on rappelle que le nombre de trains supprimés a été diminué par trois. Rectification des chiffres de l’UFC également en indiquant que , % - et non ,% - des TER ont circulé à l’heure, et que le pourcentage de trains supprimés s’établit à ,% et non ,%. «Les résultats sont là, + % de voyageurs, + % de recettes en , soit la meilleure progression de France, et + % d’abonnés. La satisfaction des voyageurs TER est également bonne à %», révèle le service communication Paca. Consciente malgré tout de ses manques, la SNCF lance tout un train de mesures incluses dans le plan TER . Rames dernières génération, travail sur l’espacement des trains, renforcement des systèmes d’anti-enrayages (ABS des trains), meilleure intégration des contraintes liées aux travaux, etc.