Marché de l’automobile en France: bon cru 2017... malgré le diesel
Le marché français des voitures particulières neuves a signé une solide progression de plus de 4,7% en 2017 en dépit d’un léger ralentissement en décembre et dans un contexte de nouvelle érosion de la part du diesel. De janvier à décembre, un peu plus de 2,11 millions de voitures particulières ont été immatriculées, signe de la bonne santé du marché français nettement au-dessus de la barre symbolique des 2 millions, selon des données provisoires publiées hier par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
+7% pour les groupes français
En cumulé sur les douze mois de 2017, les groupes français ont dans l’ensemble progressé d’environ 7%, là où les marques étrangères ont grappillé un peu plus de 2%. Sur l’ensemble de l’année, PSA signe une progression de plus de 10% et confirme sa position de numéro un du marché français avec une part de marché de près de 30%. Toujours côté français, le groupe Renault enregistre une hausse légèrement supérieure à 3%. Pour ce qui est des constructeurs étrangers, le groupe Volkswagen, mastodonte aux douze marques (VW, Seat, Audi, etc.) et premier importateur en France, a gagné 1,4% en 2017, profitant entre autres du dynamisme de ses marques Seat et Skoda.
Le diesel sous les 50%
L’année 2017 se conclut par ailleurs par une nouvelle érosion de la part du diesel, qui est tombée à 47,3% des immatriculations de voitures particulières neuves en cumulé sur douze mois, passant ainsi sous la barre symbolique des 50% pour la première fois depuis l’an 2000. À son apogée, en 2012, le diesel représentait encore les trois quarts du marché automobile français, mais ce type de motorisation – décrié depuis – subit ces dernières années une lente érosion.