Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Janvier rime avec dangers

Le HTV attaque ce soir un cycle de six matches qui s’annonce compliqué. Premier écueil en pays bressan, face à un promu capable de renverser des montagnes. Les Varois sont prévenus

- GUILLAUME RATHELOT

Et si le HTV jouait son avenir en ce début d’année 2018 ? « Notre saison se jouera en marsavril, quand on affrontera des équipes de la seconde partie de tableau », tempère d’emblée Manu Schmitt. Il n’empêche. Dès ce mois de janvier, une partie se trame en coulisses, alors que le club s’active pour récupérer les trois victoires de pénalité (lire ci-dessous). Quant au terrain, il va y avoir du sport ! Les Varois le retrouvent ce soir, du côté de Bourg-en-Bresse (20 heures). Ce sera le premier écueil d’un cycle de six matches en un mois, avant une nouvelle trêve (Leaders Cup et fenêtre internatio­nale).

(1) Dans ce laps de temps, le HTV, pas trop à l’aise à l’extérieur, se déplacera chez des gros, l’Asvel et Limoges. Et donc chez de surprenant­s Bressans.

Cimes enneigées

Amateur des cimes enneigées, l’entraîneur à l’accent alsaço-suisse avait qualifié d’Everest la dernière réception de Monaco (99-103). Il compare donc le calendrier à venir à tous les autres sommets de la chaîne himalayenn­e. « On sait qu’on a un enchaîneme­nt difficile, reprend Schmitt. On ne se fixe pas d’objectif sur cette série. Soyons déjà bons dans les domaines où on peut l’être, pour que l’on se mette en position de gagner. » Hyères-Toulon l’a été lors de ses trois dernières défaites (Châlons-Reims, Antibes et Monaco). Tout en gommant les quelques « erreurs évitables » qui l’ont plombé, notamment au lancer franc et dans le contrôle du rythme, il sait sur quoi il pourra et voudra s’appuyer. « On a eu de très bonnes choses contre Monaco. Notamment en termes de confiance. Il faut capitalise­r dessus », explique encore Manu Schmitt. Celui-ci estime toutefois qu’il « ne faut pas jouer les matches en 100 points. Surtout pas à Bourg, qui a une grosse puissance de feu offensive. On doit maîtriser le nombre de possession­s. Ce qui ne veut pas non plus dire refuser les tirs. » Un message en direction de son meneur, Smith, encore en retrait par rapport à ce qu’il doit apporter, et à tous ses extérieurs, auteurs de quelques mauvais choix dans les moments

chauds. Ce qui résulte peut-être du « manque d’oxygène » lié aux temps de jeu élevés.

Kennedy « n’est pas le sauveur »

En ce sens, l’arrivée du pigiste Markus Kennedy à l’intérieur (lire le duel) doit offrir de nouvelles solutions et rotations. « Il n’est pas le sauveur et je n’attends pas qu’il révolution­ne notre jeu. Il faut encore qu’il s’intègre et qu’il s’adapte, mais il va nous donner un coup de main », juge son nouveau coach. Ce soir, Schmitt attend par ailleurs de la vigilance sur le repli défensif pour ne pas laisser les Jeter, Sim, Simon et Peacock dicter leur loi. Faute de quoi les marins jaunes pourraient se retrouver ensevelis sous une avalanche de points. 1. Mathématiq­uement, le HTV conserve un mince espoir d’y participer. Manu Schmitt n’y pense guère : « Ça dépend de tellement de paramètres... »

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(Photos Dominique Leriche, Gui. R., L. M., DR) Les marins jaunes (ici Prénom, Arnold, Asceric, Fofana – et Cowels, de dos) s’apprêtent à gravir quelques sommets pendant un mois.

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