Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Chez nous à Ramatuelle, on est plutôt sauvages »

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Le  août ,  h. Michel Berger et France Gall accueillen­t l’équipe de Radio Service dans leur demeure ramatuello­ise. Questionné­s par Alain Morel, ils affichent une bonne humeur

éclatante. Et la complicité tourne à plein régime. Extraits.

Votre maison a une particular­ité intéressan­te paraît-il ?

France Gall : en effet oui (éclat de rire) .Ilyaune partie du terrain - qui n’est pas un immense terrain puisqu’il fait environ   m - qui est sur Saint-Tropez et l’autre sur Ramatuelle. Donc sur le court de tennis, selon le côté où l’on est, on joue sur Saint-Tropez ou Ramatuelle ! (rire)

Quels type de vacanciers êtes-vous ?

France Gall : on est jamais là en août en général... Michel Berger : chez nous, c’est pas les grandes tablées avec dix personnes tous les jours. On est plutôt sauvages. Ce qui est formidable dans cette région, c’est qu’on peut à la fois avoir une vie à faire la fête et parallèlem­ent être dans sa maison, très, très tranquille. Ramatuelle, c’est comme ça. On vient assez souvent hors saison. C’est un endroit merveilleu­x l’hiver. France Gall : je suis pas trop d’accord avec Michel quand il dit qu’on est au calme. Suivant les années, la maison est pleine. Toutes les maisons autour, ce sont des amis. Y’a jamais assez de monde pour Michel ! (rire) Lui, il aime quand ça passe. Il s’enferme dans sa pièce pour composer et puis il sort quand il veut voir les amis. Michel Berger : pour France, il y a du monde quand on est six ou sept (rire). France Gall : (rire) six ou sept, c’est juste nous. Notre famille. Oui, parce qu’on a quelques enfants cachés (éclat de rire).

L’été va-t-il se prolonger ?

Non. Là on va partir dans quelques jours. On va avoir une année à venir très chargée puisqu’on va commencer à faire de la scène le  octobre (, Ndlr) à la Cigale, suivie d’une tournée. Puis, nous partirons chanter dans des pays où on a jamais été comme Phnom Penh, Hanoï, Shanghaï, Dakar...

Neuf mois pour faire votre album commun Double Jeu. A qui ressemble le plus ce « nouvel enfant » ?

Michel Berger : c’est pas mal ça ! (rire) Je pense que c’est un mélange, puisque l’écriture a été faite par le père et beaucoup de direction du disque a été faite par la mère. Si j’avais fait ce disque seul, ce n’aurait pas été le même et je vois pas comment France aurait pu le faire toute seule (rire des deux). France Gall : C’est vrai, j’aurais pas pu ! Michel Berger : ou alors avec un autre... Goldman par exemple aurait pu lui écrire Elle a fait un bébé toute seule (rire). Sur cet album, ce qui nous différenci­e, c’est peut-être notre manière de voir les choses. France avait très envie de faire quelque chose de très dynamique avec de l’énergie. Moi, j’avais envie davantage d’émotion. C’est là où on partait dans des directions différente­s... France Gall : on a pas les mêmes morceaux préférés, mais l’ensemble fait un disque qui me ressemble. Et à Michel aussi. N’est-ce pas Michel ? Michel Berger : (éclat de rire) absolument !

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(Photo Laurent Amalric) (Photo DR) Michel et France en mode détente à L’Epi-Plage, tel qu’ils apparaissa­ient chez eux, à Ramatuelle.
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