‘‘ Le nombre d’agriculteurs doit cesser de baisser.”
sélectionne des vins et on remet des médailles. Nous organisons aussi « Les JA font la foire » sur l’ancien canton de Cotignac. Le but est de faire la promotion de toutes nos agricultures départementales, voire régionales, et de la capacité de transformer nos productions. On propose des démonstrations, un marché de producteurs, des animations comme la course de tracteurs à pédales, une ratatouille pour deux cents personnes, une soirée dansante… Toutes ces actions sont menées par des bénévoles avec pour objectif de faire vivre notre territoire et le représenter le mieux possible. On est aussi associé à la Saint-Vincent à Saint-Maximin à la Nuitée des JA à Saint-Cyr.
Quels ont été vos autres axes de travail ?
Nous avons mis en place, avec Coop de France Méditerranée, la formation G pour initier les jeunes aux responsabilités, à prendre la parole en public, pour acquérir une connaissance sur l’ensemble des filières, développer leur capacité personnelle à mener les réunions et autres. Nous avons organisé un déplacement au Sitevi (Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vignevin, olive, fruits-légumes, NDLR) pour prendre connaissance des dernières nouveautés et avoir un peu plus d’explications techniques.
Quelle est la priorité de votre combat syndical ?
C’est le renouvellement des générations. On veut que le nombre d’agriculteurs cesse de baisser. L’agriculture doit être viable, vivable et transmissible. D’une part, ça attirera les jeunes pour s’installer. D’autre part, ça permettra aux exploitations de perdurer. La limite pour s’installer est la capacité à avoir du foncier à des prix raisonnables, qui permettent une rentabilité sur son exploitation. On constate clairement une inflation très importante des prix du foncier dans notre département. Et une concurrence avec l’urbanisation de plus en plus importante représentant plus de % du territoire. On est aujourd’hui à moins de % de surface agricole utile dans le Var. On mène, avec la Safer, un travail sur les révisions de prix et des études des dossiers. Une fois le jeune installé, il doit pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Ne pas être noyé dans les démarches administratives. Les modèles de commercialisation doivent être le mieux établis possibles avec de fortes appellations et identités.