Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Braquage à 500 000 € à St-Tropez : deux suspects incarcérés

- G. D., C. G. et E. M.

Le procureur de la République à Draguignan n’a pas manqué de saluer hier « la belle enquête des gendarmes ». Ivan Pavlek et Christophe Fredolin ont été mis en examen pour le vol à main armée de Saint-Tropez (lire nos éditions précédente­s), pour « tentative d’homicide » et pour « associatio­n de malfaiteur­s ». Les deux suspects, qui continuent de bénéficier de la présomptio­n d’innocence, ont été placés en détention provisoire.

Des aveux et des dénégation­s

Ivan Pavlek – ce trentenair­e originaire de Croatie a été interpellé lundi à Manosque où il s’était retiré – a même reconnu les faits, a précisé le procureur Ivan Auriel. En revanche, Christophe Fredolin – résident de la cité Mistral à Saint-Tropez – conteste son implicatio­n dans le braquage du 3 janvier, au cours duquel 500 000 euros de bijoux ont été dérobés avec fracas au salon des antiquaire­s. Karol de même que Przemek – décrit comme un employé modèle par son employeur –, les

(1) deux autres individus appréhendé­s mardi à Grimaud et à Ramatuelle, ont été quant à eux remis en liberté à l’issue de leur garde à vue. Aucune charge n’a été retenue contre ces anciens camarades de Ivan Pavlek, vétérans de la Légion étrangère. Le parquet de Draguignan a par ailleurs précisé le type des armes saisies lors des perquisiti­ons : des fusils de chasse, des armes de tir sportif et surtout un fusil d’assaut de type AK-47. Les expertises diront si cette kalachniko­v a été utilisée lors des tirs essuyés par les gendarmes pendant la course-poursuite dans le centre de Saint-Tropez.

Pas de trace des bijoux

Le profil et la personnali­té des mis en cause vont désormais être approfondi­s. Jamais condamnés, les deux hommes mis en examen ont également en commun d’avoir travaillé pour des établissem­ents de plage dans le Golfe de Saint-Tropez. Les enquêteurs vont aussi tâcher d’identifier les deux membres manquants du commando. Et s’efforcer de retrouver les bijoux volés. C’est dire si cette « belle enquête » devrait donner lieu à de futurs rebondisse­ments. 1. Nos éditions d’hier.

 ?? (Photo V.-M.) ?? Le domicile de Chistophe Fredolin, dans la cité Mistral, où il était employé comme gardien. Ce dernier conteste son implicatio­n dans le braquage du salon des antiquaire­s.
(Photo V.-M.) Le domicile de Chistophe Fredolin, dans la cité Mistral, où il était employé comme gardien. Ce dernier conteste son implicatio­n dans le braquage du salon des antiquaire­s.

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