La mission Jeanne-d’Arc s’est élancée sous la neige
L’opération annuelle de la Marine nationale, qui achève la formation des officiers issus de l’école navale, a levé l’ancre hier vers 14 h 30
La mission Jeanned’Arc 2018 s’est élancée hier, dans la rade, sous les flocons de neige verglaçant. L’opération annuelle qui achève la formation des officiers de Marine issus de l’école navale a levé l’ancre vers 14 h 30. Jusqu’au 20 juillet, la mission est menée par le bâtiment de commandement et de projection (BPC) Dixmude, avec la frégate Surcouf, en Méditerranée, en mer Rouge, océan Indien et jusqu’en Asie du Sud-Est.
Une mission cosmopolite
Près de 133 jeunes officiers en formation (dont 80 enseignes de vaisseau de l’école navale et de nombreux étrangers) mettront en pratique, à un rythme de navigation soutenu, leurs futures responsabilités polyvalentes de chef militaire et d’expert des systèmes navals (lire cicontre). À noter que Jeanne-d’Arc est toujours plus cosmopolite, signe de la coordination active des opérations militaires au sein de la coalition internationale de lutte contre le terrorisme. La Marine espagnole participe pour la première fois, avec l’embarquement d’un détachement héliporté composé d’une vingtaine de militaires, et de deux hélicoptères Cougar. Et, comme l’an dernier, des éléments de l’US Marine Corps américain (45 soldats) et de la Royal Navy britannique (30 marins) sont à bord, avec deux hélicoptères Wildcat. Enfin, l’armée de terre participe, avec un groupe tactique embarqué d’environ 150 militaires issus du 3e régiment d’infanterie marine et du 5e régiment interarmes d’Outre-mer.