Yvette Bidault s’en est allée
Yvette Bidault, Damiano de son nom de jeune fille, était née en 1926 à Bandol rue des... immortelles, dans l’ancienne maison familiale. Là, sa mère Adèle avait vu le jour en 1910. Sa famille est issue de quatre générations de Bandolais (famille Tortel) ayant épousé des migrants italiens (Bruscki, Damiano), paysans ou maçons. Elle sera infirmière à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon, où elle rencontrera son futur mari, Michel Bidault, qui rentre d’Indochine. Elle l’épouse en 1956 et, de cette union, naîtront Jean-Michel en 1957 puis Anne en 1958, auxquels elle se consacrera en quittant son métier.
Une femme humaine et humaniste
Par ailleurs, elle secondera son époux dans son métier d’infirmier libéral pendant de nombreuses années. Ils fonderont, avec Ginette Arnaud, la famille Couthouis et quelques autres, le Foyer d’animation populaire (FAP) où elle s investira de nombreuses années. Militante du bénévolat et des grandes causes humanitaires et humaines au service desquelles elle mettra son fort caractère, Yvette était parmi les figures Bandolaise les plus attachantes. Passionnée de danse et de chant, elle participait à la chorale de l’Omcal (Omniclub culture animations loisirs). Il lui arrivait même de chanter à Sanary, où elle se rendait à pied, il y a quelques années encore. Elle vient de quitter son village paisiblement, entourée par sa famille, réunie dans la maison qu’elle aimait tant, La Cascade. Maison construite par son père en 1938 sur l’emplacement où on étendait le linge. A ses enfants, ses petits enfants, à ses amis et a tous ceux qui l’ont aimée, Varmatin présente ses condoléances attristées. Les obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité.