Eparpillée façon puzzle

Identité : Parti Démocratique (PD), allié à Liberi e Uguali. Crédité de :  % des intentions de votes. Tendances : Centre-gauche de gouvernement. Figures : Matteo Renzi, ex-président du Conseil (-), auquel a succédé l’actuel titulaire du poste, Paolo Gentiloni. Son programme : Réduire l’impôt sur le revenu pour les familles, supprimer la redevance télé et des frais universitaires... Des mesures bien plus modestes - et réalistes, selon le PD - que ses adversaires. L’immigration, à défaut d’être stoppée, se veut nettement plus contrôlée. Ses atouts : Rompu à la gestion des affaires nationales depuis cinq ans, le PD n’a pas versé dans la surenchère populiste. Et la politique migratoire mise en oeuvre depuis  a nettement réduit les arrivées. Ses handicaps : Principalement l’impopularité de Matteo Renzi, toujours miné par le « non » à son référendum de fin . Le PD est aussi plombé par l’usure du pouvoir après trois gouvernements successifs (Monti, Renzi, Gentiloni), et par la fronde interne qui a donné naissance à Liberi e Uguali. Portée par l’ex-président du Senat Pietro Grasso, cette filiale dissidente incarne l’aile gauche de la coalition. Identité : Forza Italia, allié à la Ligue et à Fratelli d’Italia. Crédité de :  % des intetions de votes. Tendances : Coalition de droites agrégeant, autour du parti conservateur Forza Italia, l’extrême-droite de la Ligue (exLigue du Nord) et les néofascistes de Fratelli d’Italia, rejoints par des formations de centre-droit. Figures : L’inusable Silvio Berlusconi,  ans, inéligible mais revenu au coeur du jeu politique. En théorie - peu probable certes -, il pourrait même être nommé président du Conseil. A ses côtés, un Matteo Salvini (Ligue) qui cherche à lisser son image et Giorgia Meloni, chef de file des Fratelli d’Italia. Son programme : Instaurer une flat-tax (impôt à taux unique) autour de  % (la Ligue en prône  %), supprimer la réforme des retraites adoptée en , fixer le minimum vieillesse à   euros mensuels... La Ligue pourrait avoir la main sur l’immigration, Salvini faisant figure de potentiel ministre de l’Intérieur. Ses atouts : Le rejet du centre-gauche, les craintes autour de l’inconnue MS, la montée de fièvre anti-immigration, le sens politique d’un Cavaliere venu jouer les sauveurs. Ses handicaps : Difficile pour Silvio Berlusconi, à l’image très écornée, d’incarner le changement... Ses alliés pourraient devenir des repoussoirs et sa coalition hétéroclite, imploser.