Var-Matin (La Seyne / Sanary)

À une goutte d’eau près….

À la lutte tout le match, les Raphaëlois s’inclinent (25-26) sur un jet de sept mètres accordé dans les dernières secondes au PSG. Une décision qui fera du bruit

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Un gentleman. Hier, bien avant que le palais des sports ne bascule dans l’ivresse d’une affiche qui réunissait la fine fleur du handball français, les femmes du SRVHB ont eu la bonne surprise de recevoir un bouquet des mains de Mihai Popescu. Il est comme ça, le gardien raphaëlois, classe. Mais quelques heures plus tard, « Popé » n’avait plus une seule tulipe à offrir. Pas même un pétale. Non, dans le bourgeon tout est peutêtre bon, mais pas face au PSG. Dans la lutte pour le podium, pas question de faire une fleur à ces diables de Parisiens. Alors il a autant que possible envoyé les partenaire­s de Nikola Karabatic sur les roses, à commencer par Luc Abalo, en remportant son face-à-face avec l’ailier droit internatio­nal (6-6, 14e). Et comme derrière, Vigneron ne vendangeai­t pas devant Omeyer, Saint-Raphaël prenait une

petite longueur d’avance dans un début de match à couteaux tirés (7-6, 16e). Un match dont les Parisiens

prenaient ensuite le contrôle sur le cinquième but d’Abalo (9-11, 27e), avant que Narcisse ne s’y mette aussi.

Abily, taille patron

On craignait alors que l’affaire tourne mal, mais Dipanda, épatant en première période, signait son quatrième but (11-13, 29e), avant que Lynggaard (12-13, 30e) permette aux Varois de rentrer aux vestiaires plein d’espoirs. Et puisque ceux-ci n’attaquaien­t pas la seconde période avec la fleur au fusil avec une réalisatio­n signée Caucheteux, les deux équipes se trouvaient à égalité (13-13, 31e). Sur le troisième arrêt du rempart raphaëlois, devant Niko Karabatic, le palais lançait les premiers « Popé, Popé ». Et comme Karalek donnait une légère avance (17-16, 27e) aux hommes de Da Silva, tout le monde commençait à croire en l’exploit. Et comment ne pas y rêver à la vue de cet énorme repli défensif de Trottet? Surtout après le troisième but de Karalek (20-20, 50e) ou encore la cinquième réalisatio­n d’un Aurélien Abily taille patron (25-25, 59e). Le Palais s’enflammait alors pour de bon sur les onzième et douzième arrêts de Popescu, avant de gronder et de conspuer Paris, qui venait d’obtenir un généreux jet de sept mètres dans la confusion générale. Un penalty que « Popé » ne pouvait repousser. Le palais sifflait copieuseme­nt ce qui ressemblai­t malheureus­ement bien à cette fameuse goutte d’eau qui fait déborder les vases. En début de journée, Popescu avait offert les bouquets, dans la soirée, c’est l’arbitre qui venait de faire une sacrée fleur au PSG.

 ?? Philippe Arnassan) ?? Les Raphaëlois (ici Sarmiento devant Karabatic) ont été punis à la dernière seconde, sur un jet de sept mètres du Parisien Hansen (ci-dessous).(Photos
Philippe Arnassan) Les Raphaëlois (ici Sarmiento devant Karabatic) ont été punis à la dernière seconde, sur un jet de sept mètres du Parisien Hansen (ci-dessous).(Photos

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