Fanfan Mercurio: «Mon père y a joué pendant dix ans»
Figure du club de football de Sainte-Maxime, Fanfan Mercurio est un inconditionnel de l’OM. Comment pourrait-il en être autrement ? « Mon père François Mercurio y a joué pendant dix ans, de 1948 à 1958, rappelle-t-il. Ila fait une finale de la Coupe de France 1953-54, perdue contre Nice. Il a également participé avec l’équipe de France aux JO de Londres en 1948. J’ai grandi dans le milieu du foot et dans l’amour de l’OM. On allait souvent à Marseille voir des matchs et ses amis. » L’ambiance du Vélodrome lui reste familière « dans le Sud, on est grande gueule, chambreur, mais c’est toujours bon enfant ». Né à Montpellier quand son père a poursuivi sa carrière, Fanfan Mercurio a, ensuite, grandi ici, où il a chaussé les crampons tout petit à l’AS Maximoise. Il a ensuite embrassé les couleurs de SaintRaphaël, puis est devenu professionnel à Toulon dans les années soixante-quinze. «Deux saisons entières avec Jean Tigana» précise-t-il.
Des joueurs de classe mondiale
À ses yeux, «Marseille, c’est la capitale du foot en France. Mais pas seulement. À chaque voyage, lorsque je discute avec les gens, que ce soit en Argentine ou au Népal, il y a trois noms qui reviennent : l’OM, Saint-Tropez et Zidane ». Il enchaîne aussitôt : «L’OM est un club mythique, les plus grands joueurs y sont passés : Skoblar, Papin, Magnusson, Moser, des joueurs de classe mondiale » .Aujourd’hui, son Phocéen préféré s’appelle Gustavo. Responsable des équipes jeunes de l’ASM (328 licenciés), il a eu l’occasion, l’été dernier, de faire la connaissance de Bernard Tapie, « le seul à avoir été champion d’Europe avec un club français. J’ai été scotché par le personnage ». Pour la finale de la « petite » coupe européenne, l’Europa League, le Maximois reste prudent : « La raison me dirait que l’Athlético Madrid est plus compact. Mais je vais oser un pronostic de chauvin : 2-0 pour l’OM ». De toute façon, « arriver jusque-là est déjà un merveilleux cadeau ».