Nicolas Sarkozy à l’assaut du col du Canadel
Voilà cinquante ans, presque jour pour jour, que les présidents de la République fréquentent, avec plus ou moins de bonheur, le fort de Brégançon. Dès les premiers beaux jours, tous, de Georges Pompidou à Emmanuel Macron ont décidé de venir passer quelques jours avant de savoir si le lieu méritait d’y passer plus de temps, l’été suivant. Et depuis cinquante ans, cette tradition réjouit les photographes qui ne manquent pas de constituer, mandat après mandat, l’album souvenirs des présidents de la République.
La joie des curieux
Certes, François Hollande avait boudé le fort et fuit les objectifs. Mais Nicolas Sarkozy – qui s’était plutôt installé au Cap Nègre dans sa belle famille – n’a jamais «planté» les paparazzis. Sans aller jusqu’à caler les rendez-vous, il s’est toujours laissé photographier pour le plus grand plaisir des professionnels et pour l’immense joie des curieux. Visiblement, Emmanuel Macron en a décidé autrement. Visite privée. Strictement privée. Chasseurs d’autographes et de selfies circulez, il n’y a rien à voir...
Nicolas Sarkozy disponible
Hier encore, Nicolas Sarkozy s’est volontiers prêté à cet exercice qui comble ses fans. Dans la matinée, il s’est offert une sortie à vélo, sous un beau soleil. En haut du col du Canadel, à quelques kilomètres du Cap Nègre, face à notre correspondant Christian Mourgues, il s’est montré souriant et disponible. À peine essoufflé, il a accepté de poser avec d’autres cyclotouristes amateurs répondant même aux questions des uns et des autres. Et lorsqu’on lui demande si la montée du col n’a pas été trop éprouvante: « C’est juste une montée. Pour un cycliste un col c’est autre chose ». Ce qui en dit long sur sa forme physique actuelle avant de se remettre en selle et poursuivre sa sortie dans le cadre verdoyant de la forêt du Dom !