Var-Matin (La Seyne / Sanary)

SANDRA SISLEY ET CANNES une histoire d’amour

Sandra Sisley a posé ses valises à Cannes, il y a 5 ans, avec un pari : organiser des soirées et lancer sa boîte. Celle qui se définit comme une « fêtarde qu’on prend au sérieux » commençait une nouvelle vie.

- par MARGOT MENTHA mmentha@nicematin.fr

La suite Sandra & co a réussi à se faire une place au Festival de Cannes. Ça fait quoi de souffler sa cinquième bougie cette année ?

C’est un bonheur énorme. J’ai la sensation d’être arrivée à imposer une marque alors que personne m’attendait ici. Je suis très fière de ça. Ce pari c’est aussi un partenaria­t avec Perrier-Jouët qui m’a suivie sur un projet qui tenait sur une demi feuille de papier. Ils ont eu des couilles.

Avant Cannes, vous organisiez des soirées à Paris. Pourquoi avez-vous décidé de venir à Cannes ?

C’était une nécessité de survie. Je venais de fermer ma boîte de prod’ et de divorcer. Je me sentais très esseulée. J’avais besoin de côtoyer du monde et de recevoir à nouveau des gens. Je suis venue toute seule en avion faire des repérages. J’avais tapé “grande terrasse Croisette” sur Google. J’ai visité six appartemen­ts et me voilà ici, au 63 boulevard de la Croisette. La concurrenc­e est rude... À l’époque, on m’a dit : “Mais t’es folle, il y a déjà trop de monde”. C’était sans compter sur ma ténacité. Je pense qu’il y a de la place pour tout le monde. Et la concurrenc­e c’est hyper sain.

La fête à Cannes est-elle différente de la fête à Paris ?

Tout peut se passer. Quand je vois Úrsula Corberó (le personnage de Tokyo dans Casa

de Papel) débarquer au bar et monter sur le gorille.. Il n’y a qu’à Cannes qu’on peut voir ça. C’est magique.

C’est également à Cannes que vous avez rencontré votre mari l’acteur Tomer Sisley…

C’est une ville qui me porte bonheur. C’est là que j’ai rencontré Tomer il y a 18 ans. On s’est séparé au bout d’un an et demi. Et je l’ai à nouveau rencontré il y a trois ans, sur ma terrasse, pour ne plus jamais le quitter. J’ai retrouvé l’homme de ma vie à Cannes.

Vous êtes la star et la maîtresse de cérémonie tous les soirs. Qu’est-ce que ça implique pour vous ?

J’ai ce que j’appelle la “changite”, je me change trois ou quatre fois par soir. Mais je ne suis pas la star. Je suis la copine sympa. Je suis moi-même. C’est tellement agréable. Avec mes défauts et ma grosse voix.

Vous êtes une femme à la tête d’une agence de communicat­ion, votre équipe à Cannes est majoritair­ement féminine. Ça a été plus difficile de s’imposer dans le monde de la nuit ? À Cannes en particulie­r ?

Bien sûr. Quand t’es une nana, il y a toujours une connotatio­n de séduction, tu ne peux pas être juste une business woman. Il faut, à la fois, être sympathiqu­e mais aussi ferme et déterminée. Moi je suis une femme d’affaire et une fêtarde, mais on me respecte. Je suis très girl power. Je milite pour la cause des femmes à 100 %.

« JE SUIS TRÈS GIRL POWER. »

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« J’ai ce que j’appelle la “changite”, je me change trois ou quatre fois par soir. »
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