« De la basse politique politicienne »
« Certains de nos collègues élus minoritaires du conseil municipal semblent ignorer que la loi française fait obligation à l’État de mettre à l’abri tout mineur isolé, qu’il soit migrant ou pas. Ni la commune, ni la métropole n’ont donc leur mot à dire, d’autant moins que le fort Saint-Elme est un domaine national du ministère des Armées et qu’il lui appartient d’en définir l’usage ». Dans un communiqué commun, les responsables des groupes composant la majorité municipale (), rappellent que la décision d’installer de jeunes réfugiés à Saint-Elme ne relève pas de Marc Vuillemot. Cela étant, ces élus estiment que, « dans la lignée de la tradition d’accueil des Seynois (...), le maire de La Seyne, en approuvant cette initiative humanitaire, s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs, de toutes sensibilités politiques ».
Un manque de transparence ? Dans la foulée, les élus de la majorité répondent à la conseillère municipale LR qui a brocardé le manque de « transparence » du premier magistrat sur ce sujet. « Le maire a donné publiquement toutes les informations sur le sujet un jour après qu’elles lui ont été communiquées par la préfecture, via son blog et les réseaux sociaux. Et le conseil municipal, fidèle à sa pratique démocratique, a eu un débat public sur la question, lors de la toute première séance qui s’est tenue une semaine après la sollicitation de l’État, moment d’échange auquel cette élue n’a certes pas cru devoir être présente ». Et les représentants de la majorité de conclure que, « faire de la basse politique politicienne sur un sujet aussi
douloureux ne grandit pas ceux qui s’y emploient ». 1. Olivier Andrau (PS), Claude Astore (MRSL), Christian Barlo (PCF), Makki Boutekka (MRC),Denise Reverdito (EELV), Joëlle Arnal et Eric Marro (DVG)