L’enquête se concentre sur l’ami de Khamzat Azimov
Dans le même temps, les gardes à vue de trois proches de Khamzat Azimov – son père et sa mère, et un ami strasbourgeois radicalisé – se poursuivaient hier pour déterminer si le djihadiste a bénéficié de complicités. Dans la soirée, celle des parents a été à nouveau prolongée. Les chambres que la famille louait dans un meublé du XVIIIe arrondissement ont été perquisitionnées, sans résultat concluant. Plus prometteuse est l’étude de ses liens avec le Strasbourgeois Abdoul Hakim A., âgé de 20 ans également, interpellé dimanche et transféré hier au siège de la DGSI. Celui-ci est en effet suivi par les services de renseignement depuis son mariage religieux avec Inès Hamza, une Francilienne radicalisée qui avait tenté de partir en Syrie en janvier 2017, avant d’être poursuivie pour association de malfaiteurs à visée terroriste.
Sept téléphones saisis
C’est en raison de ses liens avec cet homme que Khamzat Azimov avait été entendu il y a un an par la section antiterroriste de la brigade criminelle. À Strasbourg, ils étaient «tout le temps ensemble au lycée et en dehors», ont raconté d’anciens camarades de classe. Lors d’une perquisition au domicile d’Abdoul Hakim A. dimanche aprèsmidi, sept téléphones ont été saisis, mais le portable principal, qu’il utilisait le plus souvent, demeurait hier introuvable.