Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Toujours Palme d’or de la fête

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Un retour aux sources. Avec les copains, la bande, ambiance colonie de vacances. Un peu comme avant, mais un peu différent. La Villa Schweppes, c’est 10 ans de fête atypique, célébrés en grande pompe l’année dernière. À Cannes, là où tout a commencé. Là où les soirées Schweppes rugissaien­t à quelques kilomètres de la Croisette, dans l’ambiance intimiste d’une maison à Juan-les-Pins. La suite, on la connaît… La petite fête a grossi et s’est délocalisé­e à la plage, sur le légendaire bateau et en club. Cette année, Cédric Russo et Benoit Nicolazo, fondateurs de la fête façon Schweppes, ont décidé de poser leurs valises à l’Hôtel de Mougins pour la Quinzaine. Marre des chambres impersonne­lles ? « On voulait un retour au concept deVilla », souffle Benoit Nicolazo. «Se retrouver dans un endroit plus intime avec nos invités. »

« ON A GARDÉ LE MÊME ÉTAT D’ESPRIT » Les deux hommes le reconnaiss­ent, la Villa a mûri. Les déjeuners à 10 sont passés à 100. 600 personnes se déhanchent quotidienn­ement sur la piste du Ka, là où se passe la fête le soir. Avec l’ADN des débuts. « On a gardé le même état d’esprit. C’est très détendu, sans carton d’invitation, avec une programmat­ion musicale éclectique. » Signe de l’évolution du paysage médiatico-marketing, les influenceu­rs et autres blogueurs ont, peu à peu, pris le pas sur les journalist­es et invités de la Villa à sa naissance. « Au début, il y avait une part à peu près égale de journalist­es, d’invités, de happy few et de gens de la boîte… Puis le switch s’est fait naturellem­ent avec les influenceu­rs », explique Cédric Russo. Mais la « tribu » des débuts, elle, n’a pas bougé. La recette cannoise s’exporte maintenant à Paris, Calvi, en Suisse, en Belgique… Benoit Nicolazo caresse le rêve de voir la Villa faire étape dans toutes les villes d’Europe. En attendant, les soirées Schweppes continuent à n’en faire qu’à leur tête. Hier, Joey Starr a bousculé la programmat­ion. Il n’était pas annoncé. Demain soir c’est Orelsan qui fera trembler les murs du Palais des Festivals. Comme toujours, l’entrée est ouverte à tous. Mediatome) Bismuth/ Thomas (Photo

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