Du nouveau pour ma maison
Zoom : Si vous avez la chance d’être propriétaire d’une maison dans la région, soyez vigilants sur les aménagements possibles
Vous avez envie de rénover, changer de style, ou simplement créer un espace supplémentaire ? Se lancer dans les travaux n’est jamais un acte anodin. Réaliser une extension est une bonne solution. S’il est facile d’imaginer les évolutions sur plans, dans les faits, cela peut parfois devenir un véritable défi technique. Surtout que les règles d’urbanisme ne permettent pas toutes les fantaisies. La meilleure façon de s’y prendre reste encore d’être accompagné et conseillé par des professionnels.
Quelle forme ?
Une extension ne signifie pas uniquement gagner quelques mètres carrés. On redéfinit l’espace, on retravaille les volumes, on crée des accès, on change la façon dont la lumière, l’air, et même les occupants, circulent... Bref, les aménagements modifient le mode de vie. Avant toute chose, il faut être « dans les clous » niveau législation. Depuis 2011 (et le décret n° 20111771 du 5 décembre), il est possible de réaliser une extension de moins de 40 m2 sans permis de construire, mais une déclaration préalable de travaux est nécessaire. Pour bénéficier de cette disposition, il y a plusieurs conditions à remplir : les travaux doivent être entrepris sur une construction existante, le terrain doit être situé dans une zone couverte par un plan local d’urbanisme (PLU) ou tout autre document d’urbanisme en tenant lieu (attention : les terrains uniquement régis par le règlement national d’urbanisme (RNU), ne peuvent bénéficier de cette disposition) et être en « zone urbaine ». Alors qu’auparavant, il était obligatoire de faire appel à un architecte, et de demander un permis de construire, lorsque l’extension portait la superficie totale du bâti à plus de 170 m2, depuis 2016, le seuil pour recourir à un architecte est passé à 150 m2 de surface plancher (cf. décret n° 2016-1738 du 14 décembre 2016).
Le naturel s’impose
Tous les regards se tournent actuellement vers les extensions en bois. Jugé plus économique, ce type d’extension est également plus écologique et tout terrain. Il séduit les propriétaires en quête de modularité, de souplesse, de style (plusieurs types d’essences à disposition) et de modernité (soit il se marie avec l’ensemble, soit il rompt complètement avec l’atmosphère existant). Articulée sur un angle ou accolée à la maison, l’extension doit être imaginée avec le constructeur, pour respecter au mieux l’harmonie de l’habitat. Autre avantage majeur du bois : l’isolation thermique. En effet, les parois constituées de matériaux organiques contribuent à obtenir un climat d’habitation plus confortable, grâce à leur capacité à absorber et restituer l’humidité de l’air ambiant.