USA: ils torturent leurs enfants dans une maison de l’horreur
Dix enfants entre 4 mois et 12 ans vivant dans des conditions d’hygiène déplorables ont été découverts à Fairfield, dans la banlieue nord de San Franscisco, rapporte l’agence américaine Associated Press. Cette macabre découverte fait écho à celle de 13 frères et soeurs à Perris, au sudest de Los Angeles, en janvier.
Des fientes d’animaux
Tout démarre le 31 mars, lorsque le père, Jonathan Allen, 29 ans, et la mère, Ina Rogers, 31 ans, déclarent aux autorités la disparition de leur fils de 12 ans. Retrouvé le jour même par la police, il est ramené au domicile familial. Les policiers y découvrent des meubles, des poubelles et des jouets éparpillés partout dans la maison, comme en témoignent des images obtenues par ABC News. Une salle de bain est couverte de fientes d’animaux. Les dix enfants dorment dans une seule pièce. La mère, Ina Rogers est arrêtée le jour même pour présomption de négligence envers ses enfants, avant d’être relâchée sous caution début avril. Les enfants sont confiés aux services de protection de l’enfance du comté de Solano et résident désormais avec d’autres membres de la famille. L’enquête révèle « une histoire longue et continue d’abus physiques et émotionnels sévères sur les enfants », a assuré la police dans un communiqué publié ce lundi. Interrogés par les autorités depuis fin mars, les huit enfants les plus âgés ont décrit des abus intentionnels : piqûres, brûlures, ecchymoses et blessures pouvant être infligées avec une arme à air comprimé.
Torture criminelle et abus sexuels
«La torture qui s’est produite dans cette maison » avait « des fins sadiques », a déclaré la procureure adjointe
« Aucun pays dans cette salle n’aurait agi avec autant de retenue que ne l’a fait Israël », « Les Etats-Unis déplorent les morts mais il y a beaucoup de violence dans la région »,
du comté, Sharon Henry, dans une conférence de presse lundi. Le père, Jonathan Allen, a été arrêté vendredi dernier pour torture criminelle et abus sexuels sur des enfants. Sa caution a été fixée à 5,2 millions de dollars (4,2 millions d’euros). La mère, Ina Rogers, libérée sous caution début avril, fait face aux mêmes charges. Elle a dénoncé les accusations à l’encontre d’elle et de son mari, rapporte ABC News. « Mon mari a beaucoup de tatouages, il a l’air effrayant, et c’est pour ça que les gens sont si prompts à le juger, mais mon mari est une personne extraordinaire, a-t-elle assuré. Je suis une mère incroyable. » Selon le témoignage d’une voisine rapporté par le San Francisco Chronicle, le couple avait emménagé il y a environ un an. Les enfants, scolarisés à la maison, étaient si peu vus à l’extérieur que certains voisins pensaient qu’ils étaient bien moins nombreux, rapporte le Washington Post. L’image a fait le tour des réseaux sociaux, hier. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley a défendu Israël devant le Conseil de sécurité réuni en urgence lundi.
a-t-elle dit.
a ajouté la diplomate. Mais alors que son homologue palestinien Riyad Mansour commençait à prendre la parole, celle-ci a quitté la salle. Déplorant la du Conseil de sécurité, ce dernier a demandé
« paralysie » « d’arrêter ce massacre contre le peuple palestinien ».