«Magnifique!»
Christian Estrosi, président du groupement d’intérêt public (GIP) Grand Prix de France
Heu-reux. Dans son bureau de « boss » du Grand Prix de France, le président du GIP ne cachait pas sa satisfaction hier matin. Concentré mais prudent, il sait que ces quatre jours seront intenses.
Que ressentez-vous en cette première journée de renaissance du GP de France ?
Pour moi, c’est absolument magnifique. Il y a toujours une période de doute quand on est en charge d’une telle organisation, or je constate que les professionnels et bénévoles sont à leur place. Les écuries et les instances internationales arrivent là en disant : « Waouh ! C’est incroyable ! On n’imaginait pas retrouver ce circuit comme ça. »
Êtes-vous inquiets quant à l’accessibilité du circuit?
Les gens qui se gareront dans les parkings les plus éloignés seront à - minutes du circuit, ceux qui seront dans les plus proches à -. Il y aura sans doute des créneaux horaires un peu difficiles. C’est pour cela qu’il est important de bien suivre les consignes, et de favoriser ainsi la fluidité du trafic dans les derniers kilomètres. Il est évident que pour les années qui viennent, il faudra mettre en place de nouvelles voies d’accès. Cela ne relève pas de l’organisateur, mais des collectivités.
On a croisé beaucoup de jeunes lors de cette première journée. Leur présence était importante ?
Après les road-show qui ont emmené la F dans neuf villes et villages et réuni personnes, on voulait cette journée dédiée à notre jeunesse. Une journée qui leur permette de découvrir le meilleur du savoir-faire de la F. Il n’y avait qu’à voir les sourires...
Pourquoi avoir installé un village provençal au coeur du Grand Prix ?
Nous souhaitions que la Côte d’Azur, la Provence et les Alpes soient bien présentes. C’est pour cela que nous avons imaginé ce village conçu par la direction des décors de l’Opéra de Nice et qui incarne si bien ce que nous pouvons rencontrer sur notre territoire. Un lieu de vie, fréquenté et populaire.