Une amap «bio» est née
Pour se maintenir de manière dynamique sur les territoires, pour qu’elle reste une activité qui permette à ceux qui la pratiquent d’en vivre décemment et afin d’éviter que les surfaces cultivables n’accueillent pa plus de plans d’urbanisme que de plans de légumes, l’agriculture a besoin de bras. Non plus de la manière traditionnelle telle qu’on le demandait à l’époque des paysans. Depuis ils sont devenus agriculteurs, voire exploitants agricoles. Aujourd’hui il semble que chacun prenne enfin conscience que l’agriculture intensive et productiviste nest plus la solution, du moins pour préserver à leurs enfants une terre à l’avenir pérenne dotée d’une capacité nourricière naturelle. On se dirigerait donc, même si à pas comptés, vers une production de proximité, de saison et à dimension humaine. A Bandol où la culture des nourritures terrestres a depuis longtemps quitté les esprits, sauf pour quelques « îlotiers », Brigitte Roulland Stylisme : Harmony Textile et une poignée d’amis viennent de créer l’Amap de Bandol, association pour le maintien d’une agriculture paysanne, qui fonctionne en «bio».
Comment ça marche ?
Comme pour toutes les associations, on adhère à l’Amap à l’année par une cotisation de 17 euros (1), adhésion qui donne le titre d’amapien qui a valeur d’engagement envers un paysan. Le principe est simple, l’amapien achète une partie de la récolte du paysan et en contrepartie le paysan livre chaque semaine un panier de légumes bio, de saison. Il est invité, par ailleurs, à participer, suivant ses disponibilités, à la vie de l’association. 1. Prix du panier : 14,50 euros pour le petit (deux à trois personnes), 28 euros pour le grand (cinq à six personnes). Engagement toutes les semaines ou toutes les deux semaines. Les livraisons se font 175 boulevard de Marseille, sur le parking près du tabac presse, les vendredis de 17 h à 18 h. Contact pour inscription : Brigitte 06.03.69.41.77 ou brirouland@aol.com