Une blessure polémique!
Le forfait de Yannick Dehez, que le Toulonnais José Gomez devait affronter, n’a pas été du goût de tout le monde, notamment de Brahim Asloum
A «insi va la boxe en France... » Cette petite phrase signée Brahim Asloum conclut un message posté tard vendredi soir sur les réseaux sociaux. Il concerne – indirectement – le Toulonnais José « Pépé » Gomez. Explications. Le Varois devait affronter Yannick Dehez lors d’un championnat de France poids welter, prévu le 27 juillet au Cannet-Rocheville. Une affiche de saveur, entre deux boxeurs invaincus (15-0 pour Gomez, 17-0 pour Dehez). Mais le second nommé, tenant du titre, a déclaré forfait, prétextant une blessure à la main. Or cette décision fait beaucoup de bruit depuis deux jours. Alerté, Brahim Asloum, donc, le promoteur de la soirée azuréenne, a remplacé les gants par la plume. Et il a mis K-O le clan du Landais Dehez. « Pour justifier son forfait, [il] a invoqué une blessure à la main en envoyant une photo (où l’on voit une main contusionnée et suturée, Ndlr). Le problème, c’est que [c’est] un grossier fake, copié sur Google et provenant d’un article médical vieux de plusieurs années », tonne l’ancien champion olympique.
« Un manque de respect »
« Nous déplorons ce genre de comportement indigne, ce manque de courage (...). C’est de surcroît un manque total de respect pour “Pepe” Gomez. (...) Dehez préfère renoncer et préserver son palmarès vierge de défaite, construit face à des adversaires à sa main », continue le patron d’Asloum Event.
Voilà en tout cas un vrai coup dur pour « le Gitan », qui misait beaucoup sur ce combat. Il se préparait depuis de longs mois dans l’espoir d’une ceinture nationale. Contactés, Gomez et son entraîneur à l’ASCM Toulon,
Momo Maghraoui, n’ont ainsi pas masqué leur immense déception (« je suis dégoûté, dépité », a confié le second). Mais ils ne souhaitent pas jeter d’huile sur le feu. José « Pepe » Gomez devrait néanmoins bien boxer, le
27 juillet lors de la soirée cannettane. Ce sera, face à un adversaire qui reste à déterminer, dans un combat avec un enjeu bien moindre qu’un titre de champion de France. Et si ce n’était que partie remise ?