Michel Jonasz : « Un rêve qui se réalise continuellement »
Aux côtés de Manu Katché et de Jean-Yves d’Angelo, le blues-man se produira demain à Saint-Raphaël au Palais des Congrès (21 h 30). Confidences avant le show !
Infatigable, Michel Jonasz n’a jamais quitté la scène. À 71 ans, plus que jamais en tête d’affiche, il attire toujours les regards. Cette fois, c’est à Saint-Raphaël qu’il décidera d’assurer l’ambiance, pour le plus grand plaisir de ses fans. Comme quatre autres artistes de renom, il participe, demain, au festival des Jeudis Live, qui se prolonge jusqu’au 16 août. Au cours d’un bref entretien, il revient sur la formation de son Quartet, et, bien entendu, sur sa passion inépuisable pour la musique.
Est-ce votre première scène ici, à SaintRaphaël ?
Oui. C’est une nouveauté qui me fait très plaisir, puisque je connais bien la ville. Voilà trois ans que je passe mes vacances à Sainte-Maxime. Je pense être tombé amoureux du sud.
Vous est-il déjà arrivé d’appréhender une performance ?
Ce que je pourrais appréhender, c’est le fait de ne plus en faire ! (rires) Au contraire, c’est un plaisir, voire un privilège, de retrouver mes potes musiciens. C’est tout un rêve qui se réalise continuellement.
Pour les plus curieux, que comptez-vous chanter ? Le Quartet entamant sa deuxième saison, nous avons tout un programme de chansons prévues, que nous alternons entre les dates. Parmi elles, on y retrouve des incontournables, telles que Super Nana et Joueurs de Blues. Mais, d’un soir à l’autre, je n’ai jamais la même façon de chanter. C’est ce qu’il y a de plus magique dans mon métier…
Demain, vous serez accompagné de trois brillants artistes. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
J’ai eu l’honneur de jouer aux côtés de Manu Katché et de Jean-Yves d’Angelo en , lors de la tournée pour Uni vers l’Uni. D’ailleurs, c’est à ce moment qu’est né un malentendu ; La Boite de Jazz ne fait pas de moi un jazzman. J’aime qu’on me rattache aux pulsions du rock’n’roll, et à la mélancolie du blues. Après ça, je suis toujours resté en contact avec JeanYves d’Angelo, avec qui j’enchaîne les concerts de piano-voix depuis cinq ans. Pour Manu, c’est différent. Je ne l’avais pas revu depuis trente ans ! C’est fou, c’était comme si nous venions de nous quitter. Comme quoi, les affinités restent, et ce n’est pas qu’une histoire de notes. Enfin, c’est Manu qui a pensé à Jérôme Regard, qu’il connaissait et appréciait. ◗ Rendez-vous ce jeudi dès 21 h 30 au Palais des Congrès, à Saint-Raphaël. Le complexe prévoit jusqu’à 2000 places. Renseignements www.directoproductions..com