TGI : « Un réel besoin »

Le besoin d’extension du palais de justice de Toulon n’a pas échappé aux magistrats et fonctionnaires en poste. Il mettrait fin à la lente axphysie d’un tribunal éclaté en quatre juridictions, aux locaux vétustes, difficilement accessibles aux personnes à mobilité réduite, et occupés par les magistrats et les fonctionnaires à l’étroit (lire notre édition du  juillet). « Nous en avons vraiment besoin. Les conditions de travail sont très compliquées, insiste Lucette Broutechoux, présidente du Tribunal de Grande Instance. Nous sommes soutenus, depuis des années, par le maire, Hubert Falco, et également par nos chefs de cours. Le premier président de la cour d’appel d’Aix-en-Provence et le procureur général ont saisi la Chancellerie en définissant le projet comme étant une priorité immobilière. Ce terrain est très bien situé pour le justiciable car en plein centre-ville », reconnaît la présidente du TGI. Elle y voit « une avancée notable » dans un dossier au point mort, et sans cesse ranimé, depuis plus de dix ans par le maire, Hubert Falco, défendant « un projet indispensable à une bonne administration de la justice (...) et offrant à ses personnes dans le Var des conditions d’exercice dignes et à la hauteur de l’enjeu que représente la justice en France », écrivait-il encore en  dans un courrier adressé à l’ancien garde des Sceaux. « Ce n’est pas un caprice. La cité judiciaire s’impose », réaffirme aujourd’hui le maire.